Ils sont partout, ils sont omniprésents dans notre sport. Pire, ils s’imposent depuis des années. Depuis que le sport, à l’image des autres domaines de l’Etat, a échappé au régime et au parti unique. Paradoxalement, on est passé d’une dictature avouée qui gérait le sport, à une autre, beaucoup plus «intense» et «arrogante», celle des urnes. Au nom d’un système qui n’a pas changé (tous ces dirigeants appartiennent au passé), des dirigeants ont pu profiter de la catastrophique gestion du paysage politique, pour revenir, mais aussi pour prendre de l’ampleur via le sport. Chacun de ces dirigeants, aidé par un groupe de personnes dans tous les domaines et les compétences, a pu gravir les échelons pour prendre une place au soleil. Et le plus grave, c’est qu’ils ont délimité leurs terrains d’une façon rusée et suspicieuse pour régner. Ils sont partout et à tous les niveaux de responsabilité. Leur devise, c’est d’offrir des avantages à leurs partisans (valets), et à usurper du sport et des ressources de leurs structures pour rester aux commandes pour des années, sans la moindre responsabilisation. Un système bien ficelé, bien organisé, à l’image d’une «mafia» qui œuvre en silence avec un ordre reconnu et préétabli et une fâcheuse et habituelle «omerta». Alors qu’à l’étranger, le sport est régi selon la loi et selon la bonne gouvernance, notre sport fonctionne autrement. Au gré de ce que veulent ces dirigeants qui se font une belle image à travers le sport, et qui gagnent beaucoup d’argent à travers un réseau de relations qu’ils ont pu tisser et entretenir à travers le sport. Cette  dictature des urnes, «relayée» par des juristes et des journalistes «investis» pour la cause de ces «patrons» du sport, fait du mal aux sportifs. Nos athlètes ont-ils gagné en ressources et en performances ces dernières années ? Absolument pas. Otages de procédures ridicules, d’un ministère des Sports dépassé par les événements (et qui s’implique clairement dans les dépassements que l’on voit), et d’une outrageuse injustice, bon nombre de ces champions sont seuls face à leur destin. Et puisque les élections des fédérations et bien sûr des clubs et du Cnot approchent, vous allez voir et entendre beaucoup de promesses, de paroles d’affection envers ces athlètes. La machine est bien lancée dans les coulisses avec des personnes vouées à cette cause qui font les «intermédiaires» pour des voix et des places à gagner. Ces «gourous» du sport vont sortir bientôt pour mentir, pour faire du tapage auprès de leurs «amis» et «subordonnés» dans certains médias. Ce sont de petits vendeurs de rêves, qui savent manier les mots, et qui savent soigner leurs discours avec subtilité pour attirer et pour mettre de leur côté des électeurs. Toute une machine est bien lancée et qui ne va pas s’arrêter. Et dans cette machine, les rôles sont bien répartis. Et des spécialistes, ainsi que des experts de tout bord et avides d’argent, montent des stratégies de communication à ces vendeurs de rêves, pour gagner en crédibilité. Faites attention, ces vendeurs de rêves sont très dangereux pour notre sport.

Gardez votre sens critique, ne tombez pas dans leurs pièges. Malheureusement, ils sont dominants et imperturbables auprès des sportifs. Le sport leur a permis de se faire des noms et du crédit, ainsi que de l’argent. Leurs intérêts nationaux et internationaux passent avant tout. Et vous voulez que notre sport se relance ? On laissera probablement le soin de les contrecarrer à toutes ces forces vives de la société civile en sport. Ça va être très ardu comme tâche, mais il y a des batailles qu’on ne peut pas fuir du tout ! Non.

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