Depuis sa propagation dans le monde entier, le coronavirus a eu des effets néfastes sur les économies et les entreprises. En effet, les Bourses du monde ont connu un krach, alors que plus d’une entreprise a enregistré sa faillite mettant dans la rue de nombreux travailleurs. La Tunisie n’échappe pas à ces inconvénients causés par cette épidémie qui risque de se transformer en pandémie. Plusieurs entreprises, toutes activités confondues, ont manifesté leur désarroi face à cette situation délicate.

Les chefs d’entreprise ont été nombreux à solliciter l’aide de l’Etat pour pouvoir continuer leur activité en évitant de licencier une partie de leur personnel. Les charges de l’entreprise sont devenues très lourdes, alors que les revenus ont connu une régression inquiétante, suite à la diminution  de la demande. Parmi les secteurs les plus touchés par cette crise, on peut citer celui du tourisme et des activités annexes.

Compte tenu de la fermeture des frontières et de l’annulation des vols ou leur réduction vers plusieurs destinations, les hôtels sont presque vides, ce qui a amené certains citoyens à proposer de réserver ces établissements pour le confinement des sujets atteints par le coronavirus ou ceux qui présentent des symptômes de la maladie. Les entreprises opérant dans d’autres secteurs ne sont pas mieux loties, dans la mesure où elles ne peuvent pas exporter leurs produits comme à l’accoutumée.

D’où la chute libre du chiffre d’affaires de l’entreprise qui fait des acrobaties pour ne pas fermer ses portes.  Certes, la BCT a annoncé quelques mesures en faveur des entreprises pour ne pas fléchir , comme le rééchelonnement des dettes et même la possibilité de contracter de nouveaux crédits. Mais cela semble insuffisant pour des entreprises qui souffrent déjà de problèmes structurels. Un soutien plus prononcé est nécessaire afin de booster ces entreprises en difficulté.

Il est recommandé de se tourner davantage vers le marché local où la demande a connu un développement impressionnant au cours de ces mois. La demande concerne notamment les produits alimentaires, comme les pâtes, semoule et farine qui ne sont plus présents dans les étalages.  Les entreprises concernées peuvent augmenter la production, en vue de satisfaire les besoins de toute la population, à moins que la matière première nécessaire pour fabriquer ces produits fait elle aussi défaut. L’essentiel est de sauver nos entreprises et de les soutenir pour qu’elles puissent poursuivre leurs activités et préserver ces milliers de postes d’emploi, en attendant l’éradication totale de cette épidémie qui a pris au dépourvu plus d’un chef d’entreprise.

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