Focus business: L’après-coronavirus se prépare maintenant

Plusieurs leçons peuvent être tirées de cette triste expérience avec le coronavirus qui a envahi presque tous les pays du monde causant le décès de milliers de personnes. Malgré les mesures préventives prises par les autorités publiques, ce virus se propage en permanence avec toujours plus de personnes contaminées et de décès. Cependant, les autorités et les chefs d’entreprise se préparent déjà à l’après-coronavirus en tirant les conclusions qui s’imposent. A l’instar des pays touchés par la maladie, la Tunisie a pris, elle aussi, les mesures w en instituant, à titre d’exemple, la double séance de travail répartie entre deux équipes, dont l’une opère le matin alors que la seconde travaille l’après-midi. 

L’objectif d’une telle décision est d’alléger, un tant soit peu, la bousculade et surtout l’encombrement dans les moyens de transport en commun qui connaît ,d’habitude, une affluence record pendant les heures de pointe, le matin et l’après-midi, lors du départ aux bureaux et pendant le retour. A la faveur de la nouvelle décision, on a constaté que cet encombrement a sensiblement diminué, alors que le système productif n’a pas été lésé, dans la mesure où le rythme du travail connaît la même cadence. Ainsi, après le coronavirus, il est recommandé de poursuivre ce nouvel horaire en permettant à deux équipes de travailler distinctement, à deux périodes de la journée. 

Il s’agit, en effet, d’alléger l’encombrement dans les administrations et d’améliorer l’environnement du travail pour que l’employé puisse augmenter sa productivité. Les moyens de transport en commun se trouvent ainsi moins encombrés, ce qui procure un minimum de confort aux usagers. Une nouvelle organisation du travail devrait être instituée après la crise du coronavirus grâce à la double séance, mais aussi à l’utilisation de moyens de protection contre la contamination de toutes les maladies contagieuses. 

Ces moyens devraient être disponibles tout au long de l’année et à la portée des travailleurs qui doivent obligatoirement les utiliser pour éviter les maladies professionnelles et les absences dues aux maladies contractées. La médecine du travail devrait également être renforcée au sein de l’entreprise pour effectuer les dépistages et les analyses d’usage afin de s’assurer que les travailleurs sont sains et aptent à effectuer leur travail dans de bonnes conditions. 

Ces tests médicaux doivent concerner aussi bien les nouvelles recrues que les anciens travailleurs en exercice. Les examens médicaux de l’effectif pourraient être faits périodiquement, après quelques mois d’intervalle, pour garantir la bonne santé des travailleurs.  La prévention étant meilleure que le traitement et moins coûteuse. Il est nécessaire de revoir notre système de santé et l’équipement des unités de soins de base et des hôpitaux pour fournir les meilleures prestations aux patients. Il serait judicieux de traiter le malade avant que sa situation ne s’aggrave et qu’il ne serait plus en mesure de travailler.

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