CNAM-Syndicat des pharmacies d’officine: Le comment du récent avenant

Enfin, la sagesse a fini par prévaloir et permis aux assurés du tiers payant, une filière toujours sur une lame de rasoir, de respirer à pleins poumons. Ceci, après la récente prorogation des délais de validité de la convention, liant la Cnam au Syndicat des pharmaciens d’officine.

Sachant que la filière du tiers payant concerne essentiellement les assurés n’ayant pas les moyens d’avancer le moindre sou pour faire face à des soins souvent pressants, avant d’attendre le remboursement qui tarde souvent à pointer à l’horizon.

L’avenant y afférent a été, comme on le sait, cosigné le 6 avril courant par le PDG de la Cnam par intérim, M. Mahmoud Hannachi, et M. Mustapha Laroussi, président du Syndicat des pharmaciens d’officine.

Il nous a été donné d’apprendre à cet égard  que la convention sectorielle, qui a expiré, depuis le 31 janvier dernier, laissant les assurés du tiers payant le nez dans le vent ! a été prorogée jusqu’au 31 décembre 2020, selon des conditions bien définies par l’avenant de la délivrance de l’assuré mal loti.

Cela dit, les parties prenantes ont eu à décider, d’un commun accord, de poursuivre les concertations, propres à activer la révision des dispositions conventionnelles, compte tenu des exigences du système d’échange électronique en cours d’élaboration, ainsi que des résultats de l’étude portant sur le régime actuel de l’assurance maladie.

Les parties prenantes, toutes mues par le sens aigu du devoir, conviennent aussi, dans un commun accord, toute mesure exceptionnelle, par ces temps exceptionnels, revêtant un caractère provisoire, pour parer aux risques de contagion. Et aussi, d’assurer sans discontinuer, les soins à prodiguer aux assurés concernés.

Il est à préciser, à cet égard, que le pharmacien ne peut distribuer des médicaments prescrits dans une ordonnance médicale, portant sur un traitement de plus d’un mois. Voilà que l’assuré en est avisé. Donc, inutile de rouspéter.

Pour assurer son règlement par la Cnam , dans des conditions optimales, le pharmacien d’officine doit adresser par  voie électronique, contre décharge par la même voie, à son centre d’attache, un décompte selon le modèle fourni par la Caisse, et bilatéralement convenu, au préalable , par les deux partenaires.

En vertu des dispositions de l’avenant en question, la Cnam se réserve le droit de procéder, a posteriori, aux contrôles de conformité des supports physiques, aux documents téléchargés électroniquement. Et, par la suite, la Caisse en informera le pharmacien, à temps, des anomalies éventuellement relevées .

Tels sont donc, somme toute, les principaux éléments constitutifs de l’avenant de la délivrance de tous ,»à la césarienne», assureur, assurés et boucliers es- qualités confondus, document édifiant sur la compréhension, la sagesse et le sens aigu du service public des uns et des autres .

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