Attention, les forces du mal nous guettent

On a demandé à la nouvelle équipe gouvernementale d’aller au charbon et de mettre tout son cœur, toute son énergie, toute sa force, au service de la nation. Et au moment où cette équipe a commencé à servir la Tunisie et sa stabilité, et en même temps sauver des vies en se battant corps et âme contre l’épidémie de coronavirus, les forces de la division se sont mises en branle pour fragiliser l’Etat afin de mieux le cibler, l’attaquer et le déstabiliser.

En effet, la découverte à Jedaida d’un atelier de fabrication d’explosifs et de drones et le plan d’attaque terroriste … au Covid-19 déjoué par les forces de sécurité viennent à point nommé illustrer les intentions macabres des forces du mal qui sont toujours à l’œuvre.

C’est pour dire que, dans cette période de guerre contre la pandémie, nous devons continuer à combattre tour à tour les divisions qui déchirent les diverses couches du peuple, les intégristes, les obscurantistes et les forces de la division.

Pour y parvenir, c’est avec l’amour de la Tunisie qu’il faudra aborder cette période sombre afin de montrer à tous ceux qui ont parié sur l’échec du modèle tunisien que notre pays est une voix qui s’élève au-dessus des intérêts particuliers et des clivages partisans. On voudrait tant voir cette équipe trouver le feu sacré pour bousculer davantage les conservatismes et les égoïsmes, pour répondre promptement aux difficultés que connaît le pays, restaurer les valeurs républicaines essentielles, conduire les réformes nécessaires,  combattre sans relâche l’insécurité,  faire reculer la criminalité et engager les Tunisiens sur le chemin de l’innovation et de l’avenir.

Mais pour que cette équipe gagne, sauve la vie des Tunisiens et évite la banqueroute au pays, nous ne devons pas composer avec le rejet de l’autre, ce poison qui divise, qui pervertit, qui détruit et qui a déjà failli nous conduire à l’abîme, pour mener le beau combat, celui de l’unité et de la cohésion. Et même si on mesure le chemin qui reste à parcourir, on sait que le plus dur reste à faire.  Mais l’honneur au combat n’est-il pas d’agir pour l’égalité des chances, de permettre à chacun d’avoir sa chance malgré tous les obstacles ? Ce nouveau combat qui nous incombe tous, il faut le prendre à bras-le-corps. Il faut y imprimer notre marque et vite. Et il faut le faire sans jamais brader notre modèle tunisien. Ce modèle qui nous rassemble et qui est le seul à pouvoir nous unir dans la durée. L’heure est grave et le peuple, qui a tant subi, espère respirer de nouveau, et cette bouffée d’oxygène, si elle ne vient pas de l’unité, la déprime risque de persistait. C’est pourquoi il serait immoral et même dangereux de laisser, sous l’effet d’un laxisme sans frein, se creuser le fossé entre les Tunisiens alors que le danger nous guette de partout.

Il est indispensable à pareils moments de s’écarter des querelles futiles sans toutefois fuir la réalité. Car s’abriter dans un jeu de vérités et de contre-vérités où chacun adopte une posture prudente et vaguement hypocrite ne sert nullement les intérêts de la nation.  Notre  devoir est de peser de tout notre poids pour que le pays ne sombre pas.

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