Son nom a circulé sur la toile comme éventuel futur entraîneur de l’Etoile. Renseignement pris : c’est sans fondement, nous assure-t-on. Une intox pour un entraîneur qui cherche à être recyclé.
L’Etoile du Sahel, comme les autres grands clubs de la place, n’est pas à l’abri des rumeurs. La dernière en date a circulé sur la toile il y a quelques jours à peine. Selon elle, Faouzi Benzarti est pressenti pour revenir entraîner l’équipe première de l’ESS.
Renseignement pris : c’est sans fondement, nous assure-t-on du côté de Sousse. Faouzi Benzarti n’a pas été contacté pour reprendre les rênes de l’équipe senior. Par ailleurs, s’il y a une piste qui est bien plausible, c’est celle d’Ahmed Ajlani, comme nous l’avions indiqué dans notre édition d’hier. Pour rappel, Ajlani est actuellement au Maroc où il entraîne l’Olympique Club de Khouribga. Le contrat d’Ahmed Ajlani avec la formation marocaine prendra fin ce 30 juin.
Un mauvais passage…
Le dernier passage de Faouzi Benzarti à Sousse était si mauvais qu’il n’y a pas fait long feu. Alors qu’il était attendu à Casablanca où il devait diriger la reprise des entrainements du Wydad en juillet dernier, Faouzi Benzarti n’a pas pris l’avion pour le Maroc et s’est engagé avec l’Etoile du Sahel. Sauf que son séjour à Sousse n’a duré que deux mois. Fin septembre, la direction de l’ESS s’est séparée de Benzarti au lendemain de l’élimination de l’équipe aux 16 es de finale de la Coupe arabe des clubs champions par « Shabab Al Ordon ».
De toute sa longue carrière, Faouzi Benzarti n’a jamais connu autant de déconvenues et de contre-performances à la tête d’une équipe, comme c’était le cas lors de son dernier passage à l’ESS l’été dernier.
Un si mauvais passage au point que Ridha Charfeddine ne compte pas renouveler l’expérience avec Faouzi Benzarti. Ce dernier étant à la tête de la sélection libyenne depuis octobre dernier. Pour rappel, Benzarti avait signé pour six mois renouvelables. Sauf qu’en ces temps de pandémie du coronavirus et avec le report de la journée Fifa qui devait avoir lieu en juin prochain, les sélectionneurs nationaux sont dans un quasi-chômage technique.
L’idée de faire revenir Benzarti n’a pas effleuré l’esprit de Ridha Charfeddine pour autant. Par ailleurs, les derniers passages de Benzarti à la tête de l’EST et de l’ESS ont beaucoup affecté sa réputation. L’élimination devant Al-Ahly du Caire en quart de finale de la Ligue des champions quand il était à la tête de l’EST en 2017 et le fait d’avoir quitté la joute arabe l’année dernière avec l’ESS devant Shabab Al-Ordon dans un stade si précoce (les seizièmes de finale) ont terriblement terni l’image de Faouzi Benzarti en Tunisie. Les joueurs surtout n’acceptent plus ses méthodes musclées et son excès d’autorité.
