Coupe de la CAF (Demi-finale retour), ESS-Ezzamalek : Jemal, le stabilisateur !

Le défenseur étoilé reprendra du service demain au grand bonheur de son entraîneur. C’est qu’il faut éviter d’encaisser de buts et d’en marquer pour pouvoir passer en finale.

Dimanche dernier, les Etoilés ont tout fait sauf mettre la balle dans les filets de Mahmoud Gennech. Pourtant, la deuxième période était, à sens unique, en leur faveur. Les Etoilés attaquaient constamment et les Zamalkaouis se contentaient de défendre. Et ce sont les efforts des Cairotes, solides en défense, qui ont été récompensés, car, au coup de sifflet final, Ezzamalek a fini par l’emporter sur le score de 1-0.

Par ailleurs, la solidité défensive a été l’une des clefs de réussite des Zamalkaouis au match aller. Les Cairotes ont su fermer toutes les issues, bloquant ainsi tous les chemins qui menaient aux filets de Mahmoud Gennech. Et on ne peut pas dire que Yassine Chikhaoui et ses attaquants n’ont pas fait d’efforts ou tenté leurs chances. Sauf que le finish et le manque de réalisme leur ont fait terriblement défaut contrairement aux Cairotes qui ont signé une courte mais précieuse victoire sur l’une des rares occasions qui se sont présentées à eux.

Contrairement à Yassine Chikhaoui et ses attaquants, Mahmoud Kahraba s’est montré opportuniste quand l’occasion s’est présentée à lui et, d’ailleurs, c’est ce qui a fait toute la différence au match aller. 

Au niveau défensif, les absences de Mohamed Amine Ben Amor et Ammar Jemal ont pesé lourdement sur les équilibres de ce secteur.

Par ailleurs, la séance de mercredi dernier a apporté une bonne nouvelle au staff technique, puisqu’elle a enregistré le retour d’Ammar Jemal qui s’est entraîné normalement et, de ce fait, sera opérationnel demain. Ammar Jemal aura pour rôle essentiel de stabiliser la défense à laquelle il  lui arrive de se montrer fébrile sur un court moment de fléchissement. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé dimanche dernier sur la pelouse du Stade Borg Al Arab. Un léger moment d’inattention qui a coûté cher à Makrem Bediri et sa défense.

Un ascendant psychologique

Selon les échos en provenance de Sousse, Roger Lemerre a axé une partie de son travail sur le plan mental afin que ses joueurs surmontent la courte défaite concédée à l’aller.

Sauf que le résultat du match (1-0) est un score piège pour l’équipe d’Ezzamalek, en particulier. C’est que l’attaque constitue le maillon faible du dispositif de Christian Gross. Privé des services de Ferjani Sassi, blessé, le technicien suisse a dû jouer le bloc bas après l’ouverture du score par Mahmoud Kahraba, faute de disposer d’arguments offensifs solides.

A Sousse, il faudra s’attendre à ce que les Cairotes jouent la carte de la prudence qui pourrait s’avérer même excessive. Une prudence qui compliquerait davantage la mission des Etoilés appelés à faire le jeu et, surtout, à déverrouiller la solide défense cairote étant donné qu’ils sont appelés à marquer au moins deux buts, sans en encaisser bien entendu.

Pour l’histoire et c’est qui devra aider Roger Lemerre dans sa quête de consolider le mental de ses joueurs, l’Etoile Sportive du Sahel n’a jamais perdu devant Ezzamalek sur la pelouse de l’Olympique de Sousse. Sur les 7 confrontations qui ont opposé l’Etoile à Ezzamalek à Sousse, l’équipe du Sahel a remporté tous ses matches. C’est dire que les Etoilés recevront demain soir leurs hôtes zamalkaouis avec un ascendant psychologique qui devra les aider dans leur quête du billet pour la finale.

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