Des faits et des chiffres

1

Le faible rendement du port de Radès fait perdre, chaque année, un milliard de dinars à l’économie tunisienne, selon le ministre du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf. Les problèmes liés à la maintenance et au manque de coordination entre les différents services sont à l’origine de la dégradation des prestations de ce port. Egalement, le faible rendement des ressources humaines a entraîné la dégradation des services du port.

35%

D’après Walid Ben Salah, expert-comptable, l’augmentation du taux de retenue à la source sur les dépôts à terme et produits assimilés de 20 à 35% se traduit par une augmentation exorbitante de l’impôt sur les sociétés, notamment celles dont le résultat est constitué en bonne partie du résultat financier, telles que les Sicar, les sociétés de distribution, les concessionnaires, les assurances… Elle affecte directement le réinvestissement, même pour les sociétés soumises à l’impôt au taux de 35%, puisque son caractère libératoire n’offre aucune marge de manœuvre pour faire de l’optimisation fiscale et baisser le taux d’imposition effectif.

2

Le déficit énergétique a atteint 2 milliards de dinars, ce qui représente 32,7% du déficit total, selon les données de l’INS. Il s’agit, en fait, d’une baisse par rapport aux cinq premiers mois de 2019, où le déficit de la balance énergétique avait atteint 3,13 milliards de dinars.

6,2

Les créances des entreprises publiques auprès de l’Etat se sont envolées durant les trois dernières années, passant de 2,5 milliards de dinars en 2017, à 3,8 milliards de dinars en 2018 et à 6,2 milliards de dinars à fin 2019, ce qui représente une hausse de 70%, par rapport à 2018. Ces créances représentent presque le double des dettes contractées par ces sociétés auprès des différents départements et établissements gouvernementaux (3,3 milliards de dinars).

595

L’impact du report des échéances de crédits accordés par les banques aux particuliers, pendant trois mois, se traduira par un manque à gagner sur le PNB (Produit net bancaire) de près de 595 millions de dinars (MD), pour l’ensemble du secteur bancaire tunisien (coté et non coté), sur la durée moyenne de l’encours des crédits, estimée à 4,8 années, a indiqué l’intermédiaire en Bourse, Arab Financial Consultants (AFC).

474

L’ensemble des bureaux de change manuel, dont le nombre s’élève à 122, ont collecté, jusqu’à début mai 2020, des devises étrangères d’une valeur de 474 millions de dinars (MD), contre 350 MD à la mi-février de cette année.

S.B.Ò

Laisser un commentaire