L’Etoile à Hammam-Bourguiba avec un groupe rajeuni : La situation est sous contrôle

Il faut réduire la voilure, compresser la masse salariale et opter pour une certaine austérité, sans toutefois accuser le coup et revoir ses ambitions à la baisse.

L’éventuelle volonté des dirigeants étoilés de faire des coupes franches dans les salaires des joueurs passerait mal auprès des premiers intéressés.

En effet, la crise sanitaire, qui tire à sa fin, n’a cependant pas fini de faire des vagues dans le microcosme sportif tunisien. Et même les grands clubs ne sont pas épargnés, encore moins « immunisés ». Le CA, le CSS et maintenant l’Etoile du Sahel sont en difficulté financière, c’est le moins qu’on puisse dire.

En clair, pour le club phare du Sahel, réduire les coûts est essentiel avant de se projeter à nouveau. Bref, il faut réduire la voilure, compresser la masse salariale et opter pour une certaine austérité, sans toutefois accuser le coup et revoir ses ambitions à la baisse. Cependant, si, en interne, les décideurs étoilés tentent d’aller dans le sens d’une baisse des émoluments des joueurs, il s’agit aussi d’aboutir à un compromis volet sommes non perçues durant la suspension de la compétition. De prime abord, cela entre dans la logique des choses.  sauf qu’il faudra trouver des solutions qui puissent satisfaire les joueurs, sans leur forcer la main, il va sans dire. En cette période précise, nos joueurs doivent forcément consentir de véritables sacrifices pour faire face à la crise.

Ceux qui touchent des traitements colossaux doivent donc faire une croix définitive sur une partie de leurs revenus. Voilà pour le côté conforme à la situation de notre sport-roi. Sauf que ces requêtes, fondées à plus d’un titre, ne sont guère du goût des intéressés, les joueurs !

Jusque-là, tout va bien

En l’état, toujours en petit comité et en interne, les éléments « concernés » auraient d’ores et déjà fait part de leur refus de consentir une telle baisse de salaire sans pour autant hausser le ton et menacer de mener une fronde en ce sens. Bref, à l’Etoile, la situation est encore sous contrôle, et les joueurs pros se limiteraient actuellement à prendre conseil auprès de leurs représentants.

En clair, contrairement à d’autres grosses écuries, les parties prenantes sont loin d’avoir atteint le stade de la rupture, la rupture unilatérale de contrat précisément. Ce qui, en règle générale, permet aux joueurs concernés de quitter librement leur club employeur. La tâche de l’exécutif étoilé s’annonce donc ardue face à des pros  auxquels il incombe aussi de prendre un engagement moral envers le large public étoilé. Pas de place à l’ingratitude dans le monde du football, fût-il professionnel. Comme pour tout autre sport collectif, pas de place à l’égoïsme dans le football. Le cas contraire, le discours des joueurs serait forcément et totalement inaudible. Quand cela fait des saisons que l’on touche des millions, et que l’on n’est pas capable, sur une période courte, de consentir quelques efforts, c’est forcément effarant !

Un groupe new-look à Hammam-Bourguiba

Revenons au football, le vrai maintenant. L’escouade étoilée a récemment mis le cap sur  Hammam-Bourguiba pour un stage qui se poursuivra jusqu’au 9 juillet. Ledit rassemblement sera ponctué de quelques tests sur place.

Ce faisant, la particularité de ce stage est qu’il se déroule sans plusieurs tauliers de l’Etoile, restés à Sousse et pris en charge par deux collaborateurs du head-coach étoilé. A Hammam-Bourguiba donc, le groupe est privé des Bdiri, Krir, Raddaoui, Lahmar, Mejri, Kechrida, Mathlouthi, Msakni, Ben Amor et Boughattas (excusez du peu!). Le plateau technique s’active donc à composer avec les Ahmed Slimane, Walid Kridene, Ahmed Ellili, Salah Harrabi, Rayen Azzouz, Bahaeddine Sellami, Baligh Jemmali, Malek Baâyou, Mohanned Aissa, Mohamed Haj Mahmoud, Ayoub Ayed, Aziz Ben Abdallah, Abdallah Dagho, Aziz Fallah, Oussama Abid, Ali Souma, Darwin Gonzalez, Dadi Mouaki, Radhouane Zardoum, Souleymane Coulibaly, Ghofrane Naouali, Adama Jammeh, Louay Ben Hassine, Hazem Haj Hassen, Jaques Amour Mbe, Fayek Sik Salem, Nassim Khedher et Omar Konaté.

Naoufel Chebil a du pain sur la planche alors que les jouvenceaux, qui ont récemment pris du galon, ont forcément une chance à saisir.

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