Kais Saied : « Je n’accepterai aucune concertation avec qui que ce soit tant que le chef du gouvernement actuel exerce toutes ses prérogatives »

 » Parler de concertations au sujet de la composition d’un nouveau gouvernement relève de la calomnie et vise à induire en erreur l’opinion publique. Je n’accepterai aucune concertation avec qui que ce soit tant que le chef du gouvernement actuel exerce toutes ses prérogatives et que sa situation juridique reste en l’état  » a prévenu le Président de la République Kais Saied.

Kais Saied s’exprimait lundi au cours d’une audience avec le chef du gouvernement Elyes Fakhfakh au Palais de Carthage, en présence du secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi.

Dans une vidéo publiée par la présidence de la République sur sa page officielle « Facebook », le chef de l’Etat explique sa position  » Si le chef du gouvernement actuel démissionne ou s’il fait l’objet d’une motion de censure au parlement qui donnerait lieu à un retrait de confiance, à ce moment là le président de la République pourrait entamer des concertations, mais en dehors de cette hypothèse, il n’y aura pas de concertations « .

La veille, le conseil de la Choura du mouvement Ennahdha avait chargé le président du mouvement, Rached Ghannouchi de mener des concertations avec le président de la République, les partis et les forces politiques et sociales pour examiner la formation d’un nouveau gouvernement en lieu et place du gouvernement Fakhfakh.

Le conseil de la Choura avait laissé entendre lundi par la bouche de son président Abdelkrim Harouni, que Rached Ghannouchi s’était déjà entretenu avec le Président de la République Kais Saied, et ce, avant même la tenue du conseil. Harouni a décrit cette rencontre de  » positive « .

Kais Saied qui a démenti l’information, affirme qu’il n’accepte ni chantage ni marchandage.  » Ma position reste toujours la même, je refuse les manigances dans les chambres obscures » a mis en garde Kais Saied.

Saied a expliqué qu’il n’y a rien dans le texte de la Constitution qui légitime de mener des concertations ou d’organiser des rencontres sur le futur chef de gouvernement.

3 Commentaires

  1. Liberte

    13/07/2020 à 19:30

    Il est toujours là ? Vous le virez quand et surtout le juger pour les1% de ce qu’il a réalisé comme objectif et déterminer l’origine de ses milliers d’actions suspectes.

    Répondre

  2. David Kacem

    13/07/2020 à 21:22

    Enfin, les Islamistes peuvent se venger ouvertement sans que personne s’en apperçoive, à cause de l’alphabétisme et de l’illétrisme. Bourguiba avait raison! ?

    Répondre

  3. Mohamed Mamoghli

    14/07/2020 à 08:20

    Bravo! ni chantage ni marchandage, qui!, une politique, c´est une politique sage et solide à la Merckel pour la stabilité du pays,
    M.Mamo,Berlin

    Répondre

Laisser un commentaire