Haltérophilie | Karem Ben Henia, de retour d’Azerbaidjan : Reprise en pente douce

Dépasser les contre-effets du ralentissement de la préparation.

Comme annoncé dans une livraison précédente, nos quatre haltérophiles, Karem Ben Hénia, Aymen Bacha, Chaîma Rahmouni et Noha Landolsi, accompagnés de leur entraîneur, l’Egyptien Khaled Karouni, ont regagné Tunis en provenance d’Azerbaidjan. Ils étaient en stage de longue durée depuis le 4 mars. Ce faisant, la crise sanitaire avait antérieurement fait son effet avec l’annulation du championnat d’Afrique qui devait se dérouler le 13 avril à l’Ile Maurice. Et à nos athlètes d’être confinés à l’étranger sans possibilité de retour. Il a fallu attendre 127 jours pour pouvoir regagner le pays via Istanbul où la délégation tunisienne a passé deux jours : «Nous étions seuls au centre de préparation d’haltérophile de Cabo. Malgré l’absence de kinésithérapeute et de sauna, nous nous sommes bien préparés. On s’est entraîné à raison de trois séances en deux jours. Nous n’avons pas effectué de test pour évaluer le degré de notre préparation. Mais un fait est certain: nous avons tous réalisé des progrès», a fait savoir Karem Ben Hénia.-

Coup d’arrêt préjudiciable

Soumis à un confinement d’une semaine à Hammamet, Karem Ben Hénia nous a confié qu’un repos total d’une semaine en plus des deux jours passés en Turquie risque d’influer sur l’organisme : «L’absence de compétitions et une assez longue période d’arrêt sont déconseillés pour des athlètes d’élite. J’espère qu’on retrouvera nos repères assez vite», a ajouté Ben Hénia. Pour sa part, le DTN Mohamed Ben Amor a révélé qu’en attendant le dévoilement du calendrier international, les quatre haltérophiles cités ci-haut, en plus de Ramzi Bahloul, participeront à des stages continus ponctués par des tests officiels : «Nos athlètes ont besoin de participer à deux compétitions internationales qualificatives aux JO de 2021. C’est à ce prix qu’ils décrocheront leurs billets pour Tokyo», a indiqué Mohamed Ben Amor.

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