Coupes d’Afrique, les matches se jouent d’abord en coulisses: Chronique d’une défaite annoncée

L’exécutif du CSS, autant que la FTF, l’ont senti venir assez tôt. En vain toutefois…

Le CSS s’est donc consumé en terre marocaine face à une équipe de Berkane qui a pris le taureau par les cornes dès le coup d’envoi.

Sauf que si le score en dit long sur la supériorité des Chérifiens, en dépit d’un penalty litigieux accordé aux locaux, tout a été fait en coulisses, dans les règles de l’art, pour perturber le CSS dès son arrivée à Oujda. Pour revenir aux péripéties vécues par les hommes de Rudd Krol au Maroc, rappelons, tout d’abord, que la FTF autant que l’exécutif du CSS, l’on senti venir assez tôt. La FTF a même anticipé, se fendant d’un communiqué pour protester auprès de la CAF et de la Fédération royale marocaine de football contre le harcèlement et les provocations subis par la délégation du CS Sfaxien au Maroc (bus en panne, nuisance sonore à l’hôtel, déclenchement de l’alarme du lieu d’hébergement à intervalles réguliers, etc.). En clair, la FTF a prévenu, en vain.

L’équipe fédérale est même allée jusqu’à informer le ministère des Affaires étrangères de ces dépassements, et ce, afin de prendre les mesures nécessaires. Mais ce qui devait arriver arriva, et le CSS s’est écroulé à Berkane en raison d’une certaine démobilisation.

Du côté du brasier de Berkane !

Les dés étaient-ils pipés ? Difficile d’apporter des éléments de preuve quoique le dossier que s’apprête à constituer le CSS ne manque pas de pièces justificatives. Cela dit, le CSS n’est pas au bout de ses peines, même si les jeux sont faits et rien ne va plus !

En effet, une menace de sanctions plane sur les Sfaxiens.

En clair, la commission de discipline de la Confédération africaine de Football pourrait tirer à boulets rouges sur le représentant tunisien, sachant qu’à la fin de la rencontre, certains membres du staff et quelques joueurs se sont rués vers l’arbitre pour protester !

L’arbitre sénégalais de la rencontre aurait signalé plusieurs d’entre eux. Ce qui expose, de facto, le CSS à de lourdes sanctions sportives et financières. Ce faisant, prenant les devants, les dirigeants sfaxiens préparent un dossier des dépassements enregistrés avant, au cours et après le match par les Marocains et l’arbitre, afin de défendre leur affaire, et interjeter appel, le cas échéant. Rappelons aussi que volet péripéties du match, l’homme en noir a également signalé sur la feuille de match sept joueurs du CSS ! Gageons enfin que l’entretien qui s’est déroulé récemment entre le chef du gouvernement et le président du Club Sportif Sfaxien a forcément porté sur les événements de Berkane.

Et que justice soit rendue.

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