Basket | Finale du super play-off : L’USM conserve son bien !

Victorieuse à Radès 82-77, l’USM a confirmé sa supériorité, mais l’ESR n’a pas démérité. Ça s’est joué sur des détails. L’USM est championne haut la main.

Sans surprise, l’USM a confirmé sa victoire acquise à l’aller à Monastir pour aller l’emporter à la salle de Radès 82-77 et conserver son titre de champion. C’était attendu et bien mérité pour une équipe qui a le meilleur effectif du championnat (pratiquement l’équipe nationale!), et ayant des joueurs qui se complètent et qui se connaissent bien.

Malgré une qualité de jeu qui pouvait être meilleure et malgré des frayeurs qu’elle s’est fait surtout avant-hier, l’USM parvint finalement à faire la différence. Mais disons aussi que l’ESRadès a défendu farouchement ses chances. Les Radésiens, avec des joueurs du cru, et d’autres cadres mais qui n’ont plus la fraîcheur de quelques années en arrière, lui ont posé de gros problèmes  après avoir remporté la première mi-temps 44-40. Le match n’a basculé pour l’USM que dans la dernière minute du match.

Après avoir pris l’échappée avec 7 points d’écart à 1’20’’ de la fin, l’USM a bloqué devant le retour de l’ESR revenue à la hauteur. Mais, encore une fois, la défense monastirienne, la précipitation des Radésiens, et la superbe forme de Abada (un très grand match), Mouhli (une adresse exemplaire dans les tirs à 3 points) et Selimène (très efficace vers la fin en provoquant des fautes), ont permis à l’USM de l’emporter, difficilement oui, mais suffisamment pour sceller la course au sacre, Walid Zrida n’a pas fait tourner tout son effectif comme à Monastir. Lahiani n’a pas beaucoup joué, alors que Bhouri et Jaziri ont été ménagés.

Du métier…

H’didane, Selimène, Abada (qui a joué 40’), Chouaya, Mouhli, Ghayaza, ont fait étalage de leur métier  devant une ESR «rebelle» et décomplexée. Dhifallah a joué un bon match comme Chennoufi et Abassi, sans oublier Mokrani, Elahi et Bouallegue qui ont failli l’emporter. Mais, encore une fois, l’USM sait manier son jeu et ses atouts. C’est l’attitude d’un champion qui trouve la solution même quand ça ne marche pas comme il le veut.

C’est le 5e titre de champion pour l’USM qui cherche à conserver son doublé. Les Monastiriens l’ont mérité ce titre de champion. Mais on reste convaincu que la qualité du jeu peut être meilleure pour un potentiel pareil. Du côté de l’ESR, c’est une saison assez honnête pour une équipe qui a perdu presque tous ses cadres. Amine Rezig a réussi un grand travail. Quelques renforts et l’ESR peut renouer avec les titres.

Pour le moment, l’USM peut savourer pleinement son sacre. Elle a été la plus régulière, la plus tenace et la mieux nantie en termes d’effectif et de valeur de joueurs.

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