Covid-19 et déplacements internationaux d’urgence : les  précautions infaillibles


Les vols aériens n’ont pas été suspendus en dépit de la flambée de la pandémie du Covid-19, et ce, en raison de l’importance indéniable de la mobilité internationale en tant que droit à la fois acquis et légitime.


Cela dit, pour voyager tout en tentant de minimiser au mieux le risque de contamination, l’OMS met en exergue des consignes bien déterminées à respecter à la lettre. Aussi, pour tout voyageur, est-il impératif de se conformer aux gestes de précaution et de prévention durant son voyage, en prenant soin de respecter la distance sociale fixée à un mètre au minimum, de se laver fréquemment les mains, de tousser ou éternuer dans un mouchoir jetable sinon dans le pli du coude et de porter le masque durant tout le voyage.  Notons que les séniors et les personnes à risques sont amenés à opter pour un masque médical. Pour les personnes ne présentant aucun signe de maladies ou de vulnérabilité immunitaire, le port d’un masque en tissu peut suffire. S’agissant des vols aériens, l’OMS estime que les systèmes de filtration et d’aération des cabines via les filtres Hepa réussissent à libérer près de 50% de l’air vers l’extérieur ; soit 50% de l’air filtré est dépourvu de particules ou de germes. Soit ! Mais la filtration de l’air dans l’avion ne doit aucunement être perçue comme étant une mesure de prévention optimale, d’où l’impératif de se conformer aux mesures de précautions précitées. 

Exempter les personnes à risque

L’OMS met en garde les personnes à risque qui devraient éviter de voyager. Ces personnes représentent celles qui ont été diagnostiquées au préalable et dont le test du Covid-19 s’était avéré positif. Par ailleurs, les personnes, dont le système immunitaire est jugé comme faible, notamment les séniors et les malades chroniques ou celles souffrant d’infections persistantes, devraient, elles aussi, éviter les déplacements internationaux facultatifs. Encore faut-il préciser que l’OMS considère que les déplacements internationaux durant cette phase critique due à la pandémie doivent se restreindre aux seuls voyages d’urgence. Il s’agit, plus précisément, des voyages que doivent effectuer les spécialistes de la santé dans le cadre de délégations médicales, les professionnels du secteur du transport, le corps diplomatique ou encore les personnes rapatriées. Cette consigne sous-entend l’interdiction, pour le moment et jusqu’à nouvel ordre, de voyages de plaisance, situation pandémique oblige !

Le test PCR avant et après le voyage

L’OMS recommande à tout voyageur de se faire effectuer le test PCR avant le départ et de se soumettre, en cas de résultats positifs, à un protocole médical complet. Elle informe, aussi, les voyageurs qu’ils seront soumis à un test de dépistage symptomatique, aussi bien au départ qu’à l’arrivée,  lequel test consiste à mesurer la température pour dépister l’un des symptômes du Covid-19, soit une température corporelle supérieure à 38°C. En cas de fièvre, de toux ou d’éternuement, la personne en question doit être soumise à un  examen médical et probablement mise en quarantaine en cas de résultats positifs.  Encore faut-il indiquer qu’en cas d’apparition des symptômes du Covid-19 durant le voyage, le malade doit ipso facto informer le personnel du transport aérien afin de le placer dans un siège éloigné des autres passagers et de lui accorder des soins médicaux d’appoint, et ce, dans l’attente de l’imminent atterrissage.

* Source : www.who.fr

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