PARALLÈLEMENT aux bourdes et aux dépassements commis, désormais, quotidiennement par certains députés et responsables gouvernementaux et à la propension de certains commentateurs et analystes politiques ayant la science infuse pronostiquant, à longueur de journée, la marche de la Tunisie sur la voie de la banqueroute assurée, il existe des éclaircies, des déclarations chargées d’optimisme et des promesses augurant un avenir meilleur pour la Tunisie et pour les Tunisiens.

Des attitudes et des comportements qui montrent qu’il est toujours possible de sortir ensemble du marasme, de l’anxiété et de la suspicion qui règnent dans le pays. Mais à condition de recouvrer notre confiance et de réussir à remporter le grand et exaltant pari de réconcilier les Tunisiens avec leur capacité à regarder dans la même direction, de croire en un objectif commun et de se mobiliser dans un effort national dans le but d’apporter, chacun de son côté, sa propre pierre à l’édifice où chacun propose son approche en vue de surmonter les difficultés de conjoncture, écouter les solutions avancées par les autres partenaires et s’entendre, enfin, sur la meilleure solution à mettre en œuvre, à même de répondre positivement aux attentes des uns et aux aspirations des autres, dans un climat de confiance mutuelle et d’entente sur la réalisation d’objectifs communs.

Hier, le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a insisté, en présidant la réunion du Conseil des ministres sur le projet de loi de finances complémentaire pour 2020 et le projet de loi de finances pour 2021, sur la nécessité impérieuse de rétablir la confiance entre le gouvernement et ses différents partenaires, dont en particulier l’Ugtt, l’Utica et l’Utap, la finalité recherchée étant de faire en sorte que les objectifs du gouvernement dévoilés le jour de l’obtention de la confiance des députés soient atteints comme précisé mais avec la contribution consciente dans un contexte de conviction partagée où prime uniquement le sentiment de servir l’intérêt supérieur du pays, loin des tiraillements partisans, des agendas ou des ambitions à caractère personnel.

Plus encore, la confiance à restaurer avec les partenaires sociaux et économiques doit être confortée avec l’instauration d’une parfaite coordination entre les deux institutions, celle de la présidence de la République et celle de la présidence du gouvernement.

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