Le CAB doit se réinventer: Horizons incertains

Quand on a vécu une fin de saison aussi crispante que celle qui vient de s’écouler, la raison voudrait que les responsables du CAB retiennent la leçon !

Or, on constate malheureusement qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, le club nordiste fête ses 92 ans dans un climat indéfini. On a prévu une assemblée générale élective le samedi 18 octobre pour permettre aux Cabistes de préparer le nouvel exercice dans de bonnes conditions. Seulement, la situation sanitaire dans le pays est venue contrarier un pareil rendez-vous. Mais le problème au CAB n’est pas le report de la tenue de l’AG élective, il se situe au niveau des candidatures. En effet, on l’a dit et répété à maintes reprises sur ces mêmes  colonnes qu’il est utopique de voir un candidat présenter sa candidature à la présidence du club dans les conditions que l’on sait, sans avoir entre les mains le rapport financier des années 2019 et 2020, comme le préconise le comité directeur actuel. Le comité de soutien à qui on demande de diriger les affaires pendant trois mois, le temps de tenir prêt  ledit rapport, a rejeté catégoriquement ce cadeau empoisonné.

Cadeau empoisonné

Le président élu, Abdessalem Saïdani, qui a annoncé sa démission, sait pertinemment que personne n’oserait  se hasarder dans la non-transparence financière. On peut comprendre également qu’il est légitime pour lui de vouloir récupérer un minimum de ce qu’il a avancé comme sommes d’argent au CAB. Concernant  les dettes qui sont colossales, selon une proche de la famille cabiste, il est  toujours  très  facile de présenter des factures à la comptabilité, car il est impossible de contester leur véracité. La seule issue qui reste pour sortir de la crise, parce que c’en est une, est de trouver un terrain d’entente avec Abdessalem Saidani, à savoir lui  rembourser une somme conséquente pour qu’il quitte le navire avec le moins de dégâts. L’avenir du CAB est en jeu ! On compte sur la raison des parties concernées pour repartir du bon pied ! Camper  sur ses positions n’est pas la solution ! Des concessions, il en faut …

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