WEBINAIRE | «Les arts du spectacle vivant au temps du coronavirus en Tunisie», organisé par Al Badil-L’Alternative Culturelle: Et les arts de la scène dans tout ça ?

Le débat sera modéré par Selim Ben Safia, danseur, chorégraphe et directeur artistique à l’association Al Badil.

Pour sa première rencontre virtuelle, Al Badil-L’Alternative Culturelle propose, le vendredi 27 novembre, un Webinaire autour de la situation des arts et des artistes du spectacle en ces temps pandémiques. Rappelons pour ceux qui ne connaissent pas cette association qu’il s’agit d’une structure qui œuvre pour la promotion et la démocratisation de l’art et de la culture en Tunisie et qui s’est fait connaître à travers son organisation du Hors-Lits Tunisie.

Al Badil propose aussi des programmes de formation pour les jeunes au management culturel.

«Précarité, frustration et manque de visibilité sur le futur, le secteur du spectacle vivant en Tunisie déjà fragilisé avant l’avènement de la crise sanitaire de la Covid-19, souffre, énormément, aujourd’hui», constatent les organisateurs.

Une situation qui va en s’aggravant avec les reports, les annulations et la fermeture des lieux de la diffusion culturelle qui se poursuivent depuis le mois de mars 2020 et qui demeure une épreuve accablante aussi bien pour les artistes que pour l’ensemble des métiers liés à l’art de la scène.

Une crise qui a impacté tout le secteur culturel, certes mais «il reste évident que les arts de la scène sont les plus impactés, vu leur corrélation avec la présence du public dans des espaces fermés», lit-on dans l’énoncé de l’événement.

Dans quelle mesure et à quel point le public tunisien est-il prêt à soutenir ce secteur? A quel point les mesures gouvernementales ont été efficaces jusqu’à présent ? Pour répondre à ces questions, l’association cède la parole à Oumaïma Manaï (danseuse et chorégraphe), Waël Marghni (danseur et chorégraphe), Essia Jaïbi (metteuse en scène, dramaturge et productrice), Fadhel Boubaker (oudiste, compositeur et musicologue), Zied Zouari (violoniste, compositeur et arrangeur) et Aymen Gharbi (architecte et curateur).

Ces derniers établiront un état des lieux du secteur en Tunisie et l’étendue de l’impact de la crise sur les artistes et les intermittents du spectacle et tenteront d’esquisser des réponses et autres propositions pour sauver ce secteur sur le court, moyen et long terme. Il sera, aussi et entre autres, de la possibilité de la diffusion numérique de ces arts.

Le débat sera modéré par Selim Ben Safia, danseur, chorégraphe et directeur artistique à l’association Al Badil.

Laisser un commentaire