Exposition Chamaâdèn de Reem Saad au Palais Abdellia, jusqu’au 20 décembre 2020 : À voir et à vivre

L’exposition à quatre mains est le fruit de sa rencontre avec l’artiste Aymen Mbarki, un dialogue artistique entre leurs oeuvres respectives. Une rencontre picturale stimulante entre les dessins aux traits épurés et essentiels de Aymen et les points pléthoriques et colorés de Reem.

Chamaâdèn, les ateliers mobiles de Reem Saad ont pris leurs quartiers, depuis le 9 décembre, au Palais Abdellia à la Marsa.

L’artiste y présente une exposition d’oeuvres à 4 mains avec l’artiste Aymen Mbarki, une expo-vente de calepins 100% faits main fruits de ses ateliers mobiles et une exploration de ses « Aquarelles Introspectives »dont elle seule détient le secret. Elle nous invite à les vivre in situ et à essayer chacun de ramener une clé de lecture faisant ainsi du spectateur un partenaire.

Négatif d’une œuvre à 4 mains et à multiples âmes des ami.e.s artistes Aymen Mbarki et Reem Saad. Technique : Aquarelles Introspectives. Aquarelle et peinture invisible uv active (procédé inventé par l’artiste Reem Saad)

Origniaire de la ville de Nabeul, Reem Saad a effectué ses études supérieures à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Nabeul (Isban) où elle a choisi comme spécialité l’audiovisuel.

Passionnée, elle se plaisait à assister, aussi, aux différents ateliers d’arts plastiques. Décrochant avec mention une maîtrise en arts et communication, elle poursuit ses recherches avec un mastère en sciences et techniques des arts (spécialité théorie de l’art) qu’elle décroche en 2011 avec la mention très bien.

En parallèle, elle se lance dans l’enseignement supérieur, d’abord à l’Isban avant d’enseigner cinq ans à l’École nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis.

En 2016, elle se consacre entièrement à ses Aquarelles introspectives et à son projet Chamaâdèn, un atelier mobile.

En 2018, elle a présenté «In Cellula» comme introduction à «ses Aquarelles Introspectives» à Carthage. La même année, ses œuvres ont voyagé à Barcelone et à Paris. En avril-mai 2019, l’aventure s’est poursuivie avec l’exposition «La preuve par huit» au Quai des Lunes à Paris puis à Saint-Tropez pour ouvrir le champ à un nouveau chapitre « À corps ouvert».

Son actuelle exposition se décline en un volet pictural et un autre artisanal. Reem parle d’un artisanat élairé né dans un laboratoire qui prône l’interdisciplinarité, le savoir-faire et l’évolution éclairée à l’image d’une multitude de bougies aux lueurs uniques.

Chamaâdèn, les ateliers mobiles qu’elle a lancé en 2016, sont à la fois un atelier de création artisanale et une école initiatrice.

C’est dans cet esprit qu’elle y confectionne ses calepins faits mains en édition limitée qu’elle signe par ses «Aquarelles introspectives».

Inventée par l’artiste, en 2011, le concept des « aquarelle introspectives », est une histoire de révélations, de mise au jour, de connexions énérgétiques et lumineuses.

Ses oeuvres se présentent comme des bouts de mosaïques colorées crées à partir d’une infinité de points de couleurs aqueuses juxtaposés minutieusement et rigoureusement dans un travail cathartique.

Qu’elles soient zoomorphiques, anthropomorphiques, hybrides ou anatomiques elles sont les repères d’une cartographie affective de l’artsite, la trajectoire de l’émotion que sa main accouche sur le papier.

Elles intègrent obscurité et lumière, se révèlant, équitablement, dans la lumière blanche et dans la lumière noire dans un jeu de positif/négatif que le spectateur peut découvrir sur les lieux de l’exposition.

L’exposition à 4 mains est le fruit de sa collaboration avec son ami et artiste Aymen Mbarki, un dialogue artistique entre leurs oeuvres respectives. Une rencontre picturale stimulante entre les dessins aux traits épurés et essentiels de Aymen et les points pléthoriques et colorés de Reem.

À voir et à vivre juqu’au 20 décembre 2020.

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