L’ESS cède du terrain face à l’EST : Quand l’Etoile s’éclipse

Encore un match à oublier pour une Etoile qui a craqué face au leader « sang et or »

En dépit des espoirs nourris après l’arrivée d’un nouvel entraîneur sur fond de mobilisation de la quasi-totalité du groupe étoilé, l’ESS n’a pu tenir la distance face à l’EST. Les fans ont donc eu droit à une prestation moyenne d’un onze étoilé  aux lacunes criardes en attaque, tout comme en défense. Et après avoir fait jeu égal au départ, l’ESS a disparu des radars, et ce, hormis quelques actions sporadiques et infructueuses. Durant quatre-vingt-dix minutes, on n’aura décompté que deux véritables occasions de scorer pour l’ESS.

Une tête de Radhouane Zardom en première mi-temps qui oblige Ben Cherifia à intervenir en deux temps, et un tir du même Zardom qui rate le cadre. Pour le reste, circulez, il n’ y a rien à voir sur le front de l’attaque. Malgré l’incorporation tardive de Souleymane Coulibaly, en remplacement de Hamza Lahmar, le score ne changera pas, puisqu’au contraire, l’EST fera le break sur penalty, enterrant définitivement les minces espoirs étoilés.

Et après une défaite à Soliman, ce nouveau revers prouve ainsi que l’Etoile est encore inconstante et fragile,  même si elle a antérieurement battu l’US Monastir.

Méforme de Lahmar

Hamza Lahmar a été l’ombre de lui-même durant ce match et son remplacement à la 70’ en dit long sur son incapacité à servir le jeu. Hésitations, tergiversations, approximations. Voilà la « panoplie » de Lahmar. Ses corners aussi ont été mal bottés, n’apportant rien de concret en attaque. Volet défensif, il y a du mieux malgré les deux buts encaissés, puisque l’EST a eu du mal à débloquer le résultat, hormis sur l’action qui amena le but de Marzouki.

Quant au portier Gabsi, force est de constater qu’il a eu une prestation convaincante. Pour revenir à la ligne défensive, elle a rendu une copie correcte malgré quelques erreurs et précipitations. Saddam Ben Aziza a été dominé sur certaines actions, comme sur l’offensive de Fousseiny Coulibaly que Gabsi, encore lui, a écartée avec brio. Plus haut, Yassine Chikhaoui n’apporte plus la vista qu’on lui connaît et pèche par manque de célérité et réactivité.

Qu’il semble loin le temps où l’ESS disposait de détonateurs de la trempe de Baghdad Bounedjah. Bref, actuellement, le coach Vieira a du pain sur la planche pour améliorer ce qui doit l’être. Cependant, il est vrai que du point de vue stratégique, en seconde période,  l’ESS a évolué avec un bloc défensif assez bas qui a empêché l’EST de s’infiltrer. Sauf qu’en face, l’Etoile n’a pas su peser lourd et y croire avec de fortes convictions.

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