Arrêt sur image: Une autre bouche d’égout sans plaque !

Les bouches d’égout ouvertes continuent à faire parler d’elles. Alors qu’il y a à peine quelques mois elles ont été à l’origine de deux drames (une petite fille et une jeune femme ont perdu la vie, à quelques semaines d’intervalle, en tombant dans une bouche d’égout qu’elles n’ont pas vue), voilà qu’une nouvelle bouche d’égout suscite l’inquiétude. Située sur l’avenue Habib-Bourguiba, la cavité de la conduite d’évacuation, dépourvue de plaque et aménagée sur l’une des chaussées de la grande artère, a été temporairement recouverte d’un obstacle (barrière métallique) pour éviter qu’un autre malencontreux accident ne survienne et qu’un piéton ne tombe dans le trou béant. Lorsqu’il a été interrogé sur l’entretien des bouches d’égout, le PDG de l’Onas, à qui incombe la responsabilité du réseau d’assainissement, avait affirmé, l’année dernière, que l’Office ne disposait pas suffisamment de moyens humains et matériels  pour contrôler les 500.000 bouches d’égout aménagées sur tout le territoire. Dans certaines communes de France à titre d’exemple, lorsqu’une bouche d’égout mal entretenue est responsable d’un accident, la commune défaillante est condamnée par le tribunal à indemniser les victimes. En Tunisie, on parle d’ouverture d’enquête et puis on n’en parle plus et l’affaire est reléguée tout simplement  aux oubliettes.

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