Le Club Africain sombre en silence: la fin des illusions…

La messe est dite. La coupe est pleine. On ne va pas en rajouter car il est impossible d’en supporter davantage !


Lotfi Rouissi préfère en rire. Jaune évidemment ! A l’image du CA dans son ensemble, l’arbitrage d’Amir Loussif a abasourdi le staff technique clubiste, happé et agacé par le tourbillon d’erreurs de l’homme en noir. En football, ça arrive de subir autant de bévues, mais pas souvent, car les arbitres font généralement très attention avant de « siffler certaines équipes ». Et pour le CA d’aujourd’hui, c’est dur de lutter contre ça. En clair, si cette allusion peut paraître bénigne à première vue, elle se révèle, en fait, lourde de signification. Elle sous-entend que le CA, relégable actuellement, est de plus en plus arbitré comme un club ordinaire !

Le CA est donc considéré comme tel, à l’instar d’un club quelconque ! Voilà pour le volet arbitrage. Pour revenir au match maintenant, l’équipe clubiste a, semble-t-il, été inspiré du «verrou» propre à certaines équipes avec deux rideaux défensifs et un bloc bas assez compact, positionné entre l’entrée de sa surface de réparation et celle du rond central. Cela a failli porter ses fruits, puisque l’EST n’a pu perforer l’alignement défensif clubiste durant les trois quarts du match. Mais le CA a tout de même subi, n’engageant la bataille du milieu qu’après avoir concédé l’ouverture du score. En fin de compte, le CA a encore perdu et tous les signes sont désormais alarmants.

Le CA dépose les armes

« Le CA est un état d’esprit, une mentalité ». C’était le slogan de l’exécutif de Slim Riahi pour afficher ses ambitions. Sauf que cela a fait naître des rêves que la direction était totalement incapable de concrétiser. Regardez l’entraîneur Bouaicha de nos jours. A peine intronisé head-coah et sitôt déprimé ! Quant à Lotfi Rouissi, on a l’impression qu’il se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère !

En ce moment, au CA, toute déclaration ne peut qu’être lunaire.  Aujourd’hui, le CA n’est plus un foudre de guerre. Il a, certes, fêté son centenaire récemment. Mais si c’est bien de célébrer le passé glorieux, ce serait encore mieux de penser à l’avenir en même temps. Quant à la relation Fans-direction, forcément, ça ne fonctionne plus. C’est le désamour. Sur ce, du cœur, de la passion, évidemment qu’il y en a à revendre autour du CA. Mais est-ce que la direction a du cœur ? Quand on voit comment ont été traités les quatre tauliers. Il n’y a peut-être pas d’argent, mais visiblement il n’y a pas de pitié non plus ! De nouveau battus, par le leader cette fois-ci, les Clubistes naviguent encore en eaux troubles et sont en très mauvaise posture. Cette saison, le Panthéon des médiocres semble avoir une place réservée pour cette équipe !

Pire encore, à l’exception de l’USM, de l’EST et du CSS, le plus navrant, c’est que les coéquipiers de Chamakhi n’ont pas forcément été battus par plus forts qu’eux. Juste par plus motivés et combatifs qu’eux. Et cela, c’est moins acceptable ! Depuis le début de la saison, si les joueurs étaient bien présents sur la pelouse, à chaque ronde, certains ingrédients, pourtant basiques, avaient été égarés en chemin : l’envie, le mental, l’engagement et l’attention étaient restés confinés.  La messe est dite. La coupe est pleine. On ne va pas en rajouter car il est impossible d’en supporter davantage !

Laisser un commentaire