Les Béjaois ont eu raison d’un CSS à bout de souffle suite à sa dernière débauche d’énergie en C3.
Mise à jour de la 4e journée. Stade Boujemaa Kmiti de Béja. Pelouse en bon état. OB-CSS (1-0). But de Mourad Hedhli sur penalty (69’). Arbitrage de Sadok Selmi assisté par Khalil Hassani et Jamel Dorai. Quatrième arbitre : Nabil Hamadi. Commissaire du match : Mohamed Ali Sellini. Avertissements : Mohamed Amine Jerbi.
OB : Lassaad Hammami (capitaine), Mohamed Salah Mhadhebi, Oussama Fradj, Amine Ben Jabbalah, Mohamed Amine Jerbi (Houcine Ben Yahia), Klousseh Agbozo, Mourad Hedhli, Jacques Bessan, Moumen Rahmani, Abderahmen Hanchi, Firas Aifia (Skander Chihi).
CSS : Aymen Dahmen (capitaine), Mohamed Ben Ali (Zakaria Maaroufi), Ahmed Ammar, Nour Zamen Zammouri, Mohamed Ali Jouini, Chadi Hammami, Kingsley Sokari (Walid Karoui), Mohamed Ali Moncer, Firas Chawat, Mohamed Soulah, Kingsley Eduwo (Azmi Ghouma).
Entre le onzième de la Ligue 1 et l’équipe classée 3e, les ambitions sont jusque-là diamétralement opposées. Sur le podium, le CSS voulait s’emparer du poste de dauphin, sans oublier que les Clubistes Sfaxiens comptent un autre match en moins à disputer prochainement. L’OB, à son tour, devait rectifier le tir après sa dernière déconvenue face à l’ESS. Des locaux redevables face à des visiteurs en pleine réussite, comme en atteste leur démonstration de force en C3 avec une attaque irrésistible. Le match s’annonçait sous les meilleurs auspices. Pour les Béjaois de Khaled Ben Yahia, croiser le fer avec la solide formation d’Anis Boujelben s’apparentait à un exercice grandeur nature, même si les Cigognes ont évolué dans leur fief du Kmiti. Situés dans le rétroviseur de l’ESM, de l’UST et du ST, à une encablure de ce trio, les Cigognes restent aussi sous la menace directe du tandem CAB-CA alors que la JSK patauge encore dans les profondeurs du classement. L’OB savait donc pertinemment que les trois points lui permettraient d’atteindre le ventre mou du classement. Sauf que l’adversaire s’appelle le CSS, un club structuré et compétitif qui restait sur deux victoires de rang. Avant de passer aux temps forts et déroulé du match, notons que le CSS s’est produit d’entrée avec un onze composé de jeunes certes mais aussi de tauliers expérimentés à l’instar de Sokari, Eduwo, Moncer et Chadi Hammami. Dans le même temps, coach Boujelben a gardé Aymen Harzi, Walid Karoui, Zakaria Mansouri, Ousmane Camara et Azmi Ghouma sur le banc. Dans le même ordre d’idées, en face, il manquait certes le portier Kais Amdouni aux Béjaois. Mais le reste de l’équipe de Ben Yahia était assez bien nanti en joueurs de métier, surtout avec le buteur Jacques Bessan et le stratège Mourad Hedhli. Le coach des Cigognes a aussi laissé Seddik Mejri, transfuge du CAB, en réserve.
Hedhli est passé par-là !
Sans round d’observation, les 22 acteurs se jettent corps et âme dans la bataille. Après une première alerte de Moncer, Jacques Bessan manque de peu de faire la différence. Le match est lancé, les deux équipes sont déterminées, sans résultat toutefois jusqu’à la demi-heure de jeu. 31’, Hanchi ajuste sa frappe mais Dahmen veille au grain. L’OB presse mais le CSS tient bon. La seconde balle est béjaoise et le CSS peine à gagner du terrain. 38’, le CSS subit mais l’OB manque de lucidité dans la zone de vérité. 44’, retourné plein axe de Bessan que Dahmen intercepte. Du rythme et des temps forts, il ne manque que les buts à ce duel entre l’OB et le CSS. On en restera là pour ce premier half.
De retour des vestiaires, l’OB insiste et obtient un penalty à vingt minutes de la fin suite à une faute sur Jacques Bessan. Mourad Hedhli exécutera la sentence avec succès. Le CSS accuse le coup mais ne plie pas. L’OB, à son tour, ne baisse pas sa garde. Tout est désormais possible de part et d’autre. 77’, Walid Karoui rate de peu l’égalisation. Le CSS avance d’un cran, presse de tout son poids et assiège les bases adverses. 90’, le bastion béjaois tient bon. Pas de fissures en défense et pas de nonchalance plus haut. En fin de compte, la victoire est amplement méritée pour les Béjaois.
