Chronique d’un échec annoncé: L’ESZ ronge son frein

La grande perte de l’ES Zarzis s’appelle Chaker Meftah.


Que se passe-t-il à l’ESZ ? Jamais le club n’a connu ces dernières années une crise aussi persistante due finalement à des difficultés matérielles qui l’empêchent de se remettre sur les rails. Dans le dur, le club a été abandonné par Hechmi Abichou et le maire de la ville qui n’a pas pu cumuler les postes, l’an dernier, et l’ESZ a eu du mal à trouver un président. Maintenant que la compétition a démarré, Oueriemmi se trouve seul. Trois journées, trois entraîneurs ont été engagés dont deux ont vite quitté les lieux. La raison est toujours la même. Une caisse vide et un effectif pauvre et limité.  Chokri El Bez, après une victoire et une défaite, a été remercié. Enfin, la troisième et grande perte est Chaker Meftah d’après la rumeur concernant son départ, mais on espère que cela ne se confirme pas parce que les négociations sont en cours. Il faut rappeler aussi que c’est grâce à ce bon technicien que la JSK et l’ASD ont retrouvé la Ligue 1. Et puis, les bons entraîneurs ne courent pas les rues maintenant.

Définir ses priorités

L’ESZ traverse une période difficile. De plus, les associations zarzissiennes résidentes en France, qui suivaient de près leur équipe préférée, ne ménageaient aucun effort pour lui envoyer des équipements et des aides en nature, ont changé de camp. Au lieu de focaliser sur le volet sportif, elles ont viré vers le secteur sanitaire. Elles font de leur mieux pour soutenir la ville et elles s’occupent généreusement et sans relâche de l’hôpital régional, à l’heure actuelle et depuis la propagation de la pandémie du Covid-19. Autrement dit, les hommes d’affaires, les sociétés et les autorités locales et régionales ne devraient pas laisser ce prestigieux club s’enliser. Un bilan de trois points sur neuf n’est pas catastrophique, le parcours est encore long et l’espoir est permis.   

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