CONTROLE DES UNITES DE PECHE PAR SATELLITE: Période expérimentale jusqu’au mois de juin prochain

Le système national de contrôle des unités de pêche par satellite vise à contribuer aux efforts déployés par notre pays pour renforcer la sécurité maritime et lutter contre la pêche anarchique.


Une séance de travail participative sur le système national de contrôle des unités de pêche (VMS) a été organisée mercredi 24 février sous la présidence de M. Mohamed Fadhel Kraiem, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche par intérim, au siège de son département.

La réunion a vu la présence du chef  de cabinet, du directeur général de la pêche et de  l’aquaculture, du directeur général de l’Institut national des sciences et technologies de la mer ainsi qu’une délégation de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche sous la présidence de M. Abdelmajid Ezzar et des représentants des ministères de la Défense nationale, de l’Intérieur, de l’Economie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, outre des cadres du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Evaluation précise des stocks

Après le débat, il a été rappelé que  le système national de contrôle des unités de pêche par satellite vise à contribuer aux efforts déployés par notre pays pour renforcer la sécurité maritime et lutter contre la pêche anarchique.

Il s’agit aussi de consolider les programmes de recherche scientifique relatifs aux pêcheries qui fournissent des données numériques au sujet de la répartition géographique de la capacité de la pêche et la production selon les zones, les saisons et les techniques utilisées.

Il sera ainsi possible d’effectuer une évaluation précise des stocks halieutiques. Suite à cette séance de travail, il a été convenu de compresser davantage le coût d’exploitation du système VMS et d’installer le système national de contrôle des unités de pêche par satellite en vue de détecter et de relever les infractions en adoptant une souplesse lors d’une étape expérimentale qui s’étend jusqu’au 30 juin 2021.

Il s’agit aussi de poursuivre l’application de la réglementation en vigueur dans l’observation des infractions sur le terrain. Il sera procédé, par ailleurs, à la révision de la répartition géographique des zones de pêche en haute mer et à l’accélération de l’amendement des textes législatifs y afférents.                     

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