L’EST prend sa revanche devant Ezzamalek : Mouïne Chaâbani convainc enfin…

Depuis une année, le coach «sang et or» est la cible d’une campagne orchestrée. Le moindre de ses choix a été la cible de virulentes critiques. Samedi dernier, il a pris sa revanche face à son tombeur en quarts de finale de l’édition précédente de la C1 africaine avec la manière… SVP !…

Du 6 mars 2020 au 6 mars 2021, Mouine Chaâbani a vécu, jour pour jour, une année difficile. Le 6 mars 2020, il a été éliminé par Ezzamalek au stade des quarts de finale de la Ligue des champions alors qu’il était champion d’Afrique en titre pendant deux années successives. Le 6 mars 2021, il a pris sa revanche en infligeant à Ezzamalek une lourde défaite. Critiquer Mouine Chaâbani pour le moindre de ses choix même quand l’équipe gagne en lui reprochant, entre autres, de ne pas allier la manière au résultat, est devenu «le sport préféré» de ses détracteurs sous prétexte qu’il dispose d’un effectif bien garni. A chaque fois que l’équipe fléchit, surtout quand elle gagne par le plus petit des scores, les voix se lèvent exhortant Hamdi Meddeb à limoger Mouine Chaâbani. Sauf qu’à chaque campagne menée sur les réseaux sociaux, le président de l’EST a apporté un soutien indéfectible à son entraîneur. Ce dernier lui a rendu l’ascenseur, samedi dernier, de la plus belle des manières.

Une attaque d’enfer 

Avec l’armada des attaquants dont il dispose, le coach «sang et or» pouvait se permettre un score aussi large contre Ezzamalek (3-1). La note aurait même pu être plus salée si Hamdou El Houni était au meilleur de sa forme. Or, ce dernier, de retour de blessure, n’a pas encore retrouvé ses prouesses. Mais ce qu’il a déjà fait, particulièrement durant la première mi-temps en pesant lourdement sur la défense cairote grâce à ses montées successives sur le couloir gauche, en dit long sur la qualité intrinsèque de ce joueur. Quant à William Togui, il a démontré samedi que c’est une valeur sûre et que même s’il débarque de Belgique, il a démontré qu’il a la force de s’intégrer, voire de s’immiscer dans l’ambiance africaine. Un recrutement de valeur à pérenniser avec une option d’achat.

Bref, avec la force physique de Khalid Abdul Basit, la technique de Togui et son opportunisme, Yassine Khénissi qui a retrouvé son flair de buteur et le retour d’Anis Badri qui a rééquilibré les forces sur les couloirs, Mouine Chaâbani dispose d’une attaque d’enfer. Il ne peut que convaincre. A lui de faire de cette victoire devant Ezzamalek, un nouveau départ.

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