Handball | Regards sur le sept national : Objectif, la CAN 2022 !

Après le Mondial et le TQO, place maintenant à la mission de la reconquête du titre africain…

Le Mondial d’Egypte et le TQO (ultime épreuve de qualification aux Olympiades de Tokyo 2021) ne sont plus que deux souvenirs à oublier. Et personne ne peut oser dire le contraire, car, concrètement et mathématiquement, on est passé, tant au Caire qu’à Montpellier, à côté de la plaque. Et là, nous considérons que les alarmistes finiront (s’ils ne l’ont déjà fait) par se rendre à l’évidence que le feu n’est pas, pour autant, en la demeure, dans la mesure où, dans les deux tournois cités, tous les mordus du handball tunisien, y compris les éternels insatisfaits parmi eux, ont eu quand même l’agréable surprise de découvrir une bande de jeunots qui, intrinsèquement, débordent de belles qualités auxquelles il faut ajouter un bonus appelé «culot». Et c’est au moins ça de gagné.

Pour un rajeunissement radical

Aujourd’hui, il est vraiment temps de tirer les choses au clair quant à l’avenir du sept national. Cela revient à dire qu’il faut absolument investir dans la génération montante. Le sélectionneur Sami Saïdi en est sans doute convaincu. Lui qui est connu pour être un ardent adepte du rajeunissement, comme en témoigne le grand nombre de joueurs qu’il a découverts dans pratiquement tous les clubs qu’il a entraînés. Certes, il a fait gaffe lors des épreuves du Mondial et du TQO, en renforçant sa troupe par la vieille garde (Megayez, Hadj Youssef, Soussi, Sanai et autre Boughanemi…) sans doute dans l’espoir de créer une grosse surprise qui aurait enjolivé, de la plus belle des manières, son baptême du feu à la tête de la sélection. «Franchement, se défend-il, j’ai eu peur pour mes jeunes garçons, fraîchement lancés dans le premier championnat du monde de leur carrière. Ils avaient donc besoin d’encadrement par des joueurs expérimentés». Une fois n’est pas coutume ? «Oui», réagit Sami qui promet de s’embarquer, dès à présent, dans son programme de rajeunissement. «Je dois rappeler, précise-t-il, que j’ai été engagé par la fédération, contrat à l’appui, pour deux seuls objectifs : la CAN 2022 et le Mondial 2023. Et c’est sur ces deux échéances que je vais désormais focaliser mon travail, en misant sur les jeunes, rien que les jeunes qui devront constituer un groupe homogène, solide et ambitieux dans la perspective de devenir plus compétitifs d’ici le challenge de la CAN pour lequel nous sommes condamnés à triompher afin de reconquérir le titre africain». Qui vivra verra…

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