SG : Destin en main

Mourad Okbi et ses protégés se mordent encore les doigts d’avoir laissé échapper à la toute dernière minute le point du nul face au CAB qui n’aurait pas été volé vu la bonne entame de match avec un but presque d’entrée de jeu inscrit par Lamjed Ameur sur penalty. «C’était de bon augure, tellement encourageant devant un adversaire qui traversait une longue période de vaches maigres et sevré de victoires et dont le point fort ce jour-là n’était pas assurément le moral, lâche le coach des «Vert et Blanc». Au lieu de profiter de ce vent qui commençait à souffler en notre faveur et de notre temps fort pour accentuer cet avantage, on se fait bêtement rejoindre à la marque à la fin de la première mi-temps, alors que nous étions sur le point de rejoindre les vestiaires puis on se fait avoir une deuxième fois d’une manière encore plus naïve et cruelle presque dans le temps additionnel du match avec un but assassin qui nous a pratiquement coupé l’herbe sous les pieds. Sincèrement, nous ne pouvions pas être plus malchanceux et plus malheureux. Mille fois dommage».
En apprenant que le choc au sommet entre les deux concurrents directs, l’ASG et le CSHL, qui devançaient le SG d’une seule longueur, s’est soldé par un partage des points, Mourad Okbi a repris un peu de la couleur, donnant le signe que sa déception et son amertume ont été quelque peu atténuées mais pas dissipées parce qu’il considère cela comme une bonne nouvelle. «Maintenant, on peut dire que, pour une fois, la chance nous a souri et que notre destin est plus que jamais entre nos mains. L’ASG effectuera deux déplacements en trois matches à Sousse et à Sfax et il lui sera difficile de sortir indemne de ses deux empoignades avec l’ESS et le CSS qui sont au coude à coude pour la 2e place.
Le CSHL, lui, reçoit le nouveau prétendant pour la 4e place, l’USBG, cet après-midi avant d’être notre hôte à Gabès lors de la 25e journée. Il nous faut donc six points et aller engranger à Monastir les trois derniers points de la délivrance et du bonheur».
La feuille de route de la «Stayda» est donc des plus claires. Neuf points sur neuf dans les trois rencontres qui restent à disputer et le sauvetage est logiquement acquis et assuré. Mais on n’en est pas encore là et Akram Ben Sassi et ses équipiers doivent réussir le premier examen des trois et mettre un terme à 8 matches sans le moindre succès en revenant avec la victoire aux dépens d’une UST qui, a priori, n’a plus ni challenge ni défi à relever.

Hédi JENNY

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