On jouera demain la décisive et ultime 26e journée du championnat. Une journée qui livrera son verdict pour la relégation. Entre la 25e journée, jouée en «cachette» (absence suspicieuse de la Télévision nationale) et où on s’est tout permis (violence et agression de l’USM à Monastir, arrangement de matches…) et celle de demain, beaucoup de rumeurs, beaucoup de calculs de probabilités de relégation entre les 7 clubs menacés. Des scénarri des plus fantastiques avec des ententes qui se font (qui se feraient) pour «enterrer» un club, pour sauver un autre et des matches qui sont intereliés. Qui va se sauver? C’est celui qui non seulement gagne son match, mais qui a aussi des tuyaux auprès d’autres clubs, qui a un bon lobbying auprès de la FTF et qui a aussi l’avantage de recevoir. Car dans ce championnat 20-21, on a tout vu : arbitrage complaisant sur plusieurs matches, banditisme et victoires forcées de certains clubs dans leurs stades, en premier lieu l’USBG, l’ESM et l’UST, un rythme fou et «folklorique» avec un championnat baclé en 5 mois (avec 5 semaines de trêve!), nerfs à fleur de peau, un niveau technique médiocre à l’exception de quelques matches, et surtout, des clubs au bord de la faillite.
Le consternant épisode au CSChebba est venu noircir un tableau déjà sombre et affligeant. On ne regrettera pas cette saison 2021, jouée et gérée à la hâte et au gré de l’humeur et des règlements de compte. Le football est passé d’une activité de loisirs, d’une échappatoire au quotidien stressant tunisien, à un facteur de stress et de tension sociopolitique. Et tout cela, on le doit à cette atypique et «arrogante» saison 2021 ! Pourvu que ça finisse sans que les choses ne débordent demain !
