Alors que les Tunisiens ont traîné les pieds à Suez, Algériens et Marocains ont fait des débuts fracassants en cette CAN d’Egypte.
Le football n’est pas seulement une affaire de talent ou d’argent, mais aussi de stratégie sur le long terme et de gestion rigoureuse, particulièrement quand il s’agit d’équipe nationale. Les Algériens qui ont souffert il y a quelques années du vedettariat des joueurs expatriés, ont fini par instaurer la discipline dans les vestiaires. Une discipline qui s’est traduite sur le terrain par une prestation remarquable lors des deux premières sorties des Fennecs en CAN d’Egypte. Conduites à merveille par l’enfant du pays, Djamel Belmadi, les stars de la sélection à l’instar de Riadh Mahrez et Islam Slimani ont fait preuve d’une discipline exemplaire sur le terrain. Chose qui s’est répercutée sur les automatismes bien huilés entre Riadh Mahrez, Youssef Atal, Youssef Belaili et Baghdad Bounedjah. L’animation offensive ne pouvait que suivre.
La force des Algériens réside également dans ses expatriés qui, contrairement aux nôtres, évoluent dans des clubs européens de premier rang.
L’effet Renard !
Ces dernières années, les Marocains ont beaucoup investi dans les sélectionneurs en recrutant des techniciens étrangers de renom. Le dernier en date est Hervé Renard en place depuis février 2016. Outre que le Maroc se permet le luxe de recruter les meilleurs techniciens étrangers, il dispose aussi dans ses rangs d’expatriés évoluant également dans des clubs européens de premier rang à l’instar de Hakim Zeyech (Ajax) et Soufiane Boufal (Celta Vigo).
Chez nous, Bassam Srarfi qui a disputé 27 matches avec l’OGC Nice durant la saison 2018/2019, outre ses belles prestations lors des matches amicaux qui ont servi de préparation pour la CAN, ne fait pas partie des plans de Giresse aussi bien contre l’Angola que face au Mali. Le seul point que nous avons en partage avec nos voisins, c’est de disposer de joueurs techniques. La différence réside dans tout le reste…