Accueil A la une Des députés incontrôlés : Le prochain mandat pour toute boussol

Des députés incontrôlés : Le prochain mandat pour toute boussol

• Plusieurs députés sont loin d’être sûrs d’être reconduits. D’où une forte dose d’indiscipline qui ôte toute obéissance aux consignes de vote données par les groupes parlementaires. Même lorsqu’il s’agit de la Cour constitutionnelle ou des instances qui attendent.
• Au terme de cinq années, les rapports de force sont différents et les critères de choix aussi, d’où les craintes des élus d’hier de ne plus obéir aux nouveaux canons et de ne plus répondre aux attentes des décideurs des différents partis. Comme ce clivage nahdhaoui entre les militants de l’étranger et ceux qui étaient en prison.
Choisis en 2014 par les états-majors des différents partis politiques dans la hâte et une forte pression de rivalité, les députés dont le mandat s’achève ne sont pas sûrs de pouvoir repiquer, quels qu’aient été les progrès qu’ils et elles ont pu effectuer durant leurs cinq années d’exercice et le sens du compromis qu’ils ont fini par acquérir au contact du consensus établi par leurs aînés, notamment les deux seniors de l’accord de Paris.
C’est bien vrai qu’ils n’étaient pas forcément les meilleurs lorsque les dirigeants nationaux et régionaux de leurs formations les avaient classés, au petit bonheur la chance, sous l’emprise de considérations diverses, pas toujours objectives, et des critères légaux impératifs comme la parité, le domaine de formation ou la région d’origine.
D’un parti à l’autre, les mécanismes qui ont prévalu dans le choix des listes de candidats n’ont certes pas été les mêmes, mais les clans et groupes se sont servis en fonction des rapports de force, des sympathies et des historiques ou des régions de provenance…
Des critères objectifs sont également entrés en ligne de compte, comme l’expérience, la modération ou le radicalisme…, sans compter le copinage et son cousin, le népotisme. Cela selon la conception que l’on a de l’objectivité. Au terme de cinq années, les rapports de force sont différents et les critères de choix aussi, d’où les craintes des élus d’hier de ne plus obéir aux nouveaux canons et de ne plus répondre aux attentes des décideurs des différents partis. Comme ce clivage nahdhaoui entre les militants de l’étranger et ceux qui étaient en prison. Bref, plusieurs députés sont loin d’être sûrs d’être reconduits. D’où une forte dose d’indiscipline qui ôte toute obéissance aux consignes de vote données par les groupes parlementaires. Même lorsqu’il s’agit de la Cour constitutionnelle ou des instances qui attendent.

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