Gai, gai, l’écolier, c’est demain les vacances, etc. C’est la chanson que reprenaient, dans le temps, les écoliers à la fin de l’année scolaire. Car, en ces temps-là, les écoliers et les élèves étaient, en quelque sorte, privilégiés et pouvaient passer l’été en villégiature, à la plage ou quelque part ailleurs. Même ceux qui n’étaient pas nantis pouvaient aller en colonies de vacances ou faire des excursions avec les scouts ou d’autres associations… Car passer deux mois ou plus entre quatre murs, par cette chaleur et sans rien faire, est, le moins que l’on puisse dire, stressant. Et pour ceux qui avaient à passer des examens à la rentrée—car, à l’époque, il y avait des possibilités de se rattraper—, les bibiliothèques étaient toujours ouvertes, notamment celle d’El Attarine. Cela, sans compter les instituteurs et les professeurs qui, pour une somme modique, donnaient des cours particuliers et tout le monde trouvait son compte. Ce fut un temps…