Accueil A la une Hôpital Abderrahmane-Mami | Affaire du cadavre en décomposition : Audition aujourd’hui de plusieurs suspects

Hôpital Abderrahmane-Mami | Affaire du cadavre en décomposition : Audition aujourd’hui de plusieurs suspects

 

L’affaire remonte au vendredi 5 janvier, lorsque le parquet du tribunal de première instance de l’Ariana a ouvert une enquête, après la découverte d’un cadavre en état de décomposition à l’hôpital Abderrahmane-Mami de l’Ariana.

C’est aujourd’hui, jeudi, qu’aura lieu l’audition des 8 suspects impliqués dans l’affaire de l’enterrement d’un migrant étranger dont le corps s’est décomposé à l’hôpital de Abderrahmane-Mami, selon l’adjoint du procureur et le porte-parole du tribunal de Première instance de l’Ariana qui a déclaré également au journal La Presse que suite à leur audition, le directeur de hôpital en question ainsi que le propriétaire dune société de pompes funèbres sont actuellement en garde à vue.   

L’affaire remonte au vendredi 5 janvier, lorsque le parquet du tribunal de première instance de l’Ariana a ouvert une enquête, après la découverte d’un cadavre en état de décomposition à l’hôpital Abderrahmane-Mami de l’Ariana. Le cadavre est celui d’un subsaharien censé être mis dans la morgue puis enterré. Les accusés qui seront interrogés aujourd’hui sont au nombre de huit. Ils sont des cadres administratifs et paramédicaux qui travaillent au sein de l’hôpital. Toujours, selon notre interlocuteur, le Subsaharien est décédé à hôpital et l’administration était chargée de déposer sa dépouille à la morgue. Mais contrairement aux usages, le cadavre a été abandonné dans un coin de l’hôpital jusqu’à sa décomposition. C’est à ce moment-là que la direction a fait appel à une société de pompes funèbres qui a reçu un chèque pour procéder à l’enterrement en catimini, semble-t-il .

Les accusés sont au total dix dans cette affaire. Les chefs d’accusation sont lourds et nombreux : falsification, faux et usage de faux, saisie par un agent publicde fonds publics placés sous son contrôle en raison de son travail, mauvaise gestion par un agent public de fonds publics, atteinte à l’administration et violation de la réglementation en vigueur.

Pour l’heure, l’instruction suit son cours et pourrait nous apporter des éclairages. Mais tout porte à croire que le cadavre est devenu embarrassant après sa découverte dans un état de décomposition et que l’idée était de s’en débarrasser. Mais gardons-nous de tirer des conclusions hâtives. Toutefois, cette affaire nous laisse perplexe. Force est de croire qu’un cadavre est toujours embarrassant, surtout lorsqu’il se trouve en état de décomposition. Quel est le sort de ce cadavre ? Nous n’avons pas de confirmation, officielle ni de précisions, mais on croit savoir que le cadavre a été enterré dans son pays d’origine, à savoir la Côte d’Ivoire.

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