Les observateurs ne croient plus à ce genre d’annonces qualifiées de simples manœuvres de diversion pour gagner du temps, notamment lorsque Tel-Aviv se trouve sous pression et décide de faire le dos rond, afin de laisser passer l’orage avant de revenir à la charge et à ses pratiques inhumaines.
L’horreur dans l’horreur, ce bilan comporte 13.750 enfants et 3.250 femmes tuées, soit plus de 50% des victimes, ce qui confirme l’acharnement des raids n’obéissant à aucune des dispositions du droit de la guerre. Sans oublier l’autre impact aussi terrifiant et inhumain sur la population de Gaza où on dénombre près de 1,7 million de personnes déplacées, soit 80 % du total de la population présente de la bande de Gaza.
Six mois après le 7 octobre 2023, les bombes déversées par l’armée d’occupation israélienne sur la Bande sont absolument dévastatrices avec un bilan désastreux pour les populations civiles palestiniennes. Un bilan accablant !
Il est vrai que Netanyahu avait proféré les pires menaces, mais personne n’avait cru que cela atteindrait un tel degré de barbarie, à savoir plus de 33 mille personnes tuées dans des bombardements aériens et les tirs d’artilleries indiscriminés et 75 mille blessés.
Les enfants ? Plus de 13.750 enfants et 3.250 femmes tués, soit plus de 50% des victimes, comme le confirme l’Unicef.
Reprise des pourparlers
Parallèlement à ce bilan humain des plus catastrophiques, les services de l’Organisation des Nations unies font état d’un risque grandissant de famine.
Quant aux dégâts économiques, ils s’élèveraient, selon les premières évaluations avancées par les Nations unies, l’Union européenne et la Banque mondiale, à près de vingt milliards de dollars ; soit l’équivalent de 97 % du PIB de l’ensemble des territoires palestiniens occupés. En d’autres termes, l’économie est désormais à plat !…
Sur ce fond aussi triste et sombre, des bruits courent, de nouveau, sur une potentielle reprise des discussions, en vue d’une éventuelle trêve ou, carrément, d’un cessez-le-feu durable. Des discussions menées, comme à l’accoutumée, entre spécialistes de la sécurité et des diplomates du quatuor formé par les Etats-Unis d’Amérique, l’Egypte, le Qatar et l’entité sioniste.
Il faut dire que les observateurs ne croient plus à ce genre d’annonces qualifiées de simples manœuvres de diversion pour gagner du temps, notamment lorsque Tel-Aviv se trouve sous pression et décide de faire le dos rond, afin de laisser passer l’orage avant de revenir à la charge et à ses pratiques inhumaines.
Ce partenaire inconditionnel et sans cesse désavoué
La situation s’est encore corsée au cours de cette semaine, après la mort de 7 travailleurs humanitaires dans une frappe criminelle aérienne perpétrée par l’aviation israélienne et que Tel-Aviv a qualifiée «d’erreur grave», ce qui n’a pas empêché de provoquer l’indignation internationale, dont celle du président américain qui ne cache plus sa colère.
C’est dire que personne ne croit plus à une action concrète de la Communauté internationale pour mettre la pression sur Israël en vue de le contraindre à arrêter de tuer les civils.
Au contraire, les analystes sont persuadés que les forces d’occupation continuent de souffler le chaud et le froid dans le sens où elles ont toujours opté pour le langage des armes, pour atteindre deux principaux objectifs: la libération de tous les otages détenus depuis le 7 octobre, et l’éradication du Hamas par le biais d’une prétendue victoire militaire sur le terrain; ce qui est encore loin d’être le cas à ce jour.
Ainsi, sans vouloir être pessimiste, il est peu probable, voire impossible, que l’occupant israélien desserre son étau sur la Bande Gaza, avant de parvenir à ses fins, d’où la nécessité pour la Résistance palestinienne du Hamas de se préparer au pire.
Entre-temps, qui peut arrêter Israël qui ne craint pas de désavouer même son allié et protecteur américain, sans parler des propos humiliants tenus à l’encontre du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres.