Dans la nuit de samedi à dimanche, les unités de sécurité relevant de la direction de la police judiciaire d’El Gorjani ont déjoué, dans la nuit de samedi à dimanche, une opération visant à acheminer par voie maritime une importante cargaison de drogue et un certain nombre de biens et de voitures dont la valeur est d’environ huit (8) millions de dinars. Neuf personnes ont été interpellées dans cette tentative, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghia.
Bouzghia a expliqué, dans une déclaration aux médias, que la direction de la police judiciaire d’El Gorjani, notamment la sous-direction de lutte contre les stupéfiants, et en coopération avec les équipes centrales de contrôle des drogues et la division régionale de Sousse, ont mené une opération qualitative qui a consisté à déjouer l’introduction en Tunisie d’une importante cargaison de drogue, estimée à environ trois mille plaques de cannabis indien (environ 300 kg) et environ 25 mille comprimés de stupéfiants, en plus de trois voitures, des bijoux, des montres de luxe, une importante somme d’argent et un certain nombre de meubles.
Il a confirmé que les personnes arrêtées font partie d’un réseau international actif entre plusieurs pays (un pays du Maghreb et deux pays européens), utilisant des moyens de communication modernes pour coordonner entre elles, soulignant qu’elles ont été accusées de trafic de drogue, ainsi que de blanchiment d’argent.
Il a expliqué qu’à la suite d’enquêtes techniques et de terrain et d’opérations de surveillance qui ont duré quatre à cinq mois, la Direction de la police judiciaire d’El Gorjani et les équipes spécialisées dans la lutte contre la drogue ont déployé de grands efforts pour contrecarrer cette opération.
Il a expliqué que l’opération était d’une nature particulière car les criminels utilisaient des moyens de communication modernes pour communiquer entre eux et acheminer la cargaison, mais ils ont été arrêtés dans l’un des ports du Sahel alors qu’ils essayaient d’acheminer la cargaison par mer via un bateau de pêche et ce en interceptant leurs communications et en les arrêtant en coordination avec le ministère public, qui a autorisé la poursuite des recherches à leur sujet.