Jusqu’à ce jour, aucune offre officielle n’est parvenue au club. Pourtant, tout laisse croire que le joueur est fortement sollicité, notamment du côté du Qatar (Al Sadd). Le garder encore un an risque de le voir partir gratuitement en 2020.
Plus de trois semaines après avoir disputé la finale de la Coupe d’Afrique des nations avec la sélection nationale algérienne, Youssef Blaïli sera enfin de retour à Tunis, aujourd’hui. Le joueur reprendra les entraînements avec l’équipe demain et sera soumis à un travail spécifique de remise en forme afin de rattraper son retard par rapport à ses coéquipiers. Par ailleurs, le joueur devra sauter au moins les trois premiers matches de la nouvelle saison à cause de sa longue absence.
Selon nos sources, Youssef Blaïli sera soumis à de lourdes sanctions financières pour absence non autorisée conformément aux règlements du club. Mais la question épineuse qui brûle les lèvres des supporters « sang et or » ces dernières semaines : Blaïli, restera, restera pas ?
La difficile équation…
Selon nos sources, aucune offre officielle n’est parvenue au club par écrit ou sous une autre forme. Pourtant, ce ne sont pas les offres qui manquent si l’on croit les sites spécialisés en football. Selon nos propres informations, le club qatari Al-Sadd est prêt à débourser plus de 5 millions d’euros, soit plus de 16 millions de dinars tunisiens pour s’attacher les services de Youssef Blaïli. Pour rappel, le contrat qui lie Blaïli à l’EST court jusqu’au 30 juin 2020. La question qui intrigue : si Al-Sadd est si intéressé par Blaïli, pourquoi n’est-il pas passé jusque-là par les canaux officiels ?
Une source proche du club nous a affirmé que la direction de l’EST n’a reçu à ce jour aucune offre officielle, même si sur la Toile, on parle d’offres émanant entre autres d’un club belge et d’Angers, son ancienne équipe.
Retenir un joueur qui a envie de partir n’est bénéfique ni pour lui ni pour l’équipe. Du côté du Parc B, on demeure catégorique : le joueur qui amène une offre intéressante pour lui et pour l’EST sera libéré.
Il serait alors judicieux de laisser partir Youssef Blaïli même s’il n’amène pas une offre conséquente aux attentes de l’Espérance de Tunis. C’est toujours mieux que de le laisser partir libre dans un an et ne pas tirer profit de son transfert. Car s’il ne part pas cet été et si l’EST veut blinder sa position, il faut que le joueur rempile. Or, Youssef Blaïli touche déjà un gros salaire. Rempiler veut dire revoir le salaire du joueur à la hausse, ce qui créerait un gros problème aux vestiaires. C’est la difficile équation que devra résoudre Hamdi Meddeb.
Un triple champion d’Afrique (deux Ligues des champions et une Coupe d’Afrique des nations) et qui n’arrive pas à amener une offre en béton : Youssef Blaïli doit se poser des questions et chercher peut-être un autre agent plus astucieux et plus connaisseur !
