
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce lundi, le jugement de première instance condamnant l’ex-porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, à une peine de six ans de prison.
La cour a également validé les peines prononcées à l’encontre d’un ancien agent de sécurité, exclu de ses fonctions, condamné à trois ans de prison, ainsi que du frère de Mohamed Ali Aroui, qui écope de deux ans de prison, rapporte Mosaïque Fm.
Les accusés sont poursuivis pour des infractions graves, notamment le blanchiment d’argent au sein d’un réseau criminel exploitant les facilités offertes par les fonctions professionnelles, sociales et administratives des mis en cause. Ils sont également accusés de vol de fonds par intimidation.
Le procès de Mohamed Ali Aroui, de son frère et de trois autres accusés, tous renvoyés devant la chambre criminelle, s’inscrit dans une série de poursuites liées à des affaires de corruption et d’abus de pouvoir au sein des institutions de l’État.