La Fédération générale de l’enseignement secondaire continuera, à mettre la pression sur le ministère pour activer le lancement de la réforme du système éducatif.
Le ministère de l’Education a mis les petits plats dans les grands pour que la saison scolaire prochaine se déroule sans anicroches et pour éviter les sempiternels problèmes liés à la vie scolaire : absence de directeur, de professeurs, emplois du temps provisoires et incomplets… L’inscription à distance s’est bien déroulée pour les élèves de la première année primaire et les élèves inscrits dans les établissements secondaires ont reçu un sms, indiquant le nom de l’élève, son identifiant, la classe et le lien sur lequel ils peuvent cliquer pour consulter leur emploi du temps. Le ministère de l’Education a, par ailleurs, procédé au recrutement de plusieurs enseignants suppléants pour pourvoir les postes vacants notamment dans les établissements éducatifs des zones rurales. Il s’agit là d’une initiative qui est certes louable dès lors qu’elle obéit à la volonté de mettre un peu d’ordre dans la vie scolaire et d’éviter les désagréments qui accompagnent la rentrée. Ces mesures ne semblent pas pour autant satisfaire Lassaâd Yaâkoubi, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire (Fges), qui a été clair, ces derniers mois, quant à la volonté du syndicat de mettre la pression sur le ministère pour que le grand nombre d’enseignants suppléants soient recrutés, appelant , en outre, au démarrage officiel de la réforme scolaire afin d’améliorer le niveau et le rendement du système éducatif.