Retardée d’une journée, du fait de l’élection présidentielle, la rentrée scolaire a vu, hier, les 155.400 enseignants des 6.104 établissements du cursus scolaire primaire et secondaire de Tunisie prendre en main les plus de deux millions d’élèves du pays.
Pour les 76.600 élèves des collèges et lycées et 78.800 élèves des écoles primaires, cette année scolaire sera caractérisée par l’initiation d’une nouvelle approche en matière d’enseignement des langues étrangères. Ainsi, l’enseignement du français démarrera dès la deuxième année primaire et celui de l’anglais, qui est introduit pour la première fois, à partir de la quatrième année primaire, par l’intermédiaire de supports électroniques. Ce alors que l’informatique verra son coefficient augmenter de 1,5 pour les élèves de la deuxième année secondaire ayant opté pour les spécialités sciences, lettres, économie et gestion.
Le ministère de l’Education a effectué pour cette nouvelle année scolaire le recrutement de 7.500 enseignants additionnels détenteurs d’une licence appliquée, 2.356 étudiants en master professionnel et 2.645 enseignants en tant que suppléants. Même déficit au niveau de l’enseignement primaire où l’on aura aussi recours aux suppléants.
La nouvelle rentrée scolaire est marquée par l’ouverture de cinq nouvelles écoles primaires, quatre collèges, trois foyers et un complexe sportif.
Après le climat social incertain de l’an passé, de nombreuses mesures sont prévues pour l’année scolaire 2019-2020. L’on annonce ainsi une augmentation de la prime de rentrée scolaire en faveur des enseignants.
Sont également à noter les efforts déployés en vue d’une bonne réforme du système et des programmes éducatifs. Mais cette réforme «salvatrice» a été reportée tant de fois.
(crédit photo : ©Koutheir Khanchouch)