La violence au quotidien se répand de jour en jour dans les hôpitaux, dans les rues et autour des établissements scolaires. Et les citoyens autant que les responsables n’ont à lui opposer que le renforcement de services d’ordre dont nous n’avons d’ailleurs pas les moyens.
L’autorité de l’Etat, qui part en vrille, en est, sans doute, l’une des causes. Mais aussi sa décrépitude. Un Etat qui depuis neuf ans de révolution n’a pas réussi à mettre de l’ordre dans notre économie et nos finances.
Les auteurs des violences au quotidien sont identifiés comme provenant de certains quartiers où la misère frappe de plein fouet. Soit, mais pourquoi donc ce phénomène se met-il à sévir de plus en plus et avec un impact bien plus inquiétant autant en nombre d’agressions qu’en chiffre d’affaires et en victimes, blessés, voire morts ?
De récentes études rapportent des chiffres de plus en plus inquiétants et décrivent des techniques astucieuses et machiavéliques qui laissent les citoyens désarmés et les policiers pantois, ne sachant où donner de la tête.
Le ministère de la Santé s’ingénie avec celui de l’Intérieur à mettre en place une sorte de police spéciale, notamment dans les services des urgences. Les enseignants et les parents d’élèves crient au secours. Les citoyens sont quotidiennement aux prises avec les «nachalla» qui leur arrachent leurs bijoux, les obligeant à recourir aux faux bijoux… Et aux braquages !
Quant aux élèves des écoles, collèges et lycées, ils sont quotidiennement aux prises avec des hordes de véritables bandits qui les agressent, harcèlent et soumettent aux chantages les plus atroces.
Une prise de conscience collective est attendue, sous la forme d’une déclaration de guerre citoyenne, semblable à cette marée humaine qui s’est mise à combattre la saleté de nos rues. Car ce banditisme aussi est une saleté à éradiquer.
