L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a adressé, jeudi, une correspondance au chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, comportant une liste nominative de certains ministres et secrétaires d’Etat faisant partie de la composition du gouvernement proposé sur qui pèsent des suspicions de corruption.
Leurs dossiers sont déposés auprès de l’instance et sont en phase d’enquête, selon Wael Lounifi, chargé de communication à l’INLUCC.
Dans une déclaration, jeudi, à l’agence TAP, Lounifi a indiqué que l’instance s’attendait à ce que le chef du gouvernement réclame des dossiers concernant tous les membres du gouvernement, « ce qui n’a pas été fait ».
L’Instance a, par conséquent, adressé une correspondance à ce sujet, a-t-il indiqué, précisant que cette procédure est adoptée avec tous les gouvernements, notamment celui de Habib Essid et de Youssef Chahed.
Notons que le candidat pressenti au ministère des Finances, Abderrahmane Khochtali, a été auditionné, mercredi, au Pôle judiciaire économique et financier. Il est laissé en liberté, selon un post de Ghazi Chaouachi, président du bloc démocratique, publié sur sa page facebook.
Habib Jemli avait affirmé qu’il « n’hésitera pas à effectuer les modifications nécessaires une fois le vote de confiance est accordé au gouvernement proposé, à condition que l’absence des critères requis (compétence, indépendance et intégrité) est prouvé ».
Selon Jemli, l’enquête a révélé que les accusations portées contre certains noms proposés se sont avérées infondées.
Liberte
9 janvier 2020 à 18:18
Avant de prendre sa fonction un élu est censé déclarer son patrimoine personnel afin de savoir à la fin de son mandat de réétudier et comparer son patrimoine et savoir réellement comment sa fortune a pris de l’ampleur et c’est le cas de la majorité de nos élus. Bref faites un audit sérieux et vous allez découvrir des aberrations flagrantes.