SOMMET DE LA FRANCOPHONIE : C’EST OFFICIEL
Cette fois-ci c’est officiel : après avoir longtemps hésité, tergiversé quant aux dates, remis ou pas remis, la confirmation est enfin faite : le 18e Sommet de la Francophonie aura bien lieu. Non pas en 2020, mais au mois de novembre 2021. Il se tiendra dans différents lieux du gouvernorat de Médénine, à Djerba certes, mais aussi à Zarzis. Pas moins de 80 délégations ont d’ores et déjà confirmé leur présence, toutes conduites par un chef d’Etat, ou un Premier ministre.
On croit savoir que quelque 800 journalistes, tunisiens et internationaux, couvriront l’événement.
LE VILLAGE DE LA FRANCOPHONIE
Parallèlement au 18e Sommet de la Francophonie se dressera le Village de la Francophonie. De nombreuses activités y seront programmées. Deux forums sont également prévus : un forum sur les Relations économiques, et un autre sur la Société civile. Cependant que l’Union de la presse francophone annonce un programme d’activités des plus chargés.
Ce sommet, quand bien même retardé, semble s’annoncer de bon augure.
LE BATEAU DE BANSKY
C’est un étrange bateau qui croise au large de nos côtes. Bariolé de couleur rose, tagué, décoré, le Louise Michelle, baptisé ainsi en hommage à l’anarchiste française, a été mis à la mer par l’imprévisible artiste Bansky. Celui qui est aujourd’hui l’artiste le plus cher du monde et à qui l’on doit tant de scandales artistiques, comme l’œuvre qui s’auto-détruit sitôt acquise, a décidé, avec ce bateau, de venir en aide aux migrants et autres harragas. Sachant que nous détenons le triste record de départs clandestins, ce sera probablement une majorité de Tunisiens qui seront recueillis à son bord. Il aurait, à ce jour, sauvé près d’une centaine de migrants.
IN ART
Nouvel espace artistique et culturel, In Art, le dernier lieu de Hammamet, enchaîne les événements éclectiques et suivis. Hier, c’est à une icône de la ville-jardin que l’on rendait hommage : Leila Menchari. La magicienne, comme l’appelait son ami l’écrivain Michel Tournier, a longtemps enchanté les lieux, et porté leur image à travers l’univers de ses créations. Ses amis, ses parents, des écrivains, des journalistes évoquaient son souvenir. Un documentaire, réalisé par Josée Dayan, sur sa rencontre avec Jeanne Moreau dans ce jardin, était projeté et commenté. Un joli moment.
CITY OF POETS
Kaïs Dhifi, touche-à-tout talentueux, scénographe, graphiste, plasticien, photographe, est au cœur de cet événement insolite. Il a choisi de nous inviter au pays de nulle part, dans l’arrière- pays de Carthage, en une fête bucolique au milieu des champs, à laquelle les invités n’auront accès que grâce à google map. Là, il exposera ce week-end ses dernières photos, et présentera son nouveau livre. Nous découvrirons avec lui une Tunisie insolite, inattendue et poétique. Et nous le découvrirons de manière tout aussi insolite et décalée. Peut-être sont-ce là les nouveaux codes de l’art ? L’essentiel est de faire partie de cette «cité des poètes» que Kaïs Dhifi invente pour nous. Attention, cela ne dure que trois jours.
Vient de paraître
On les attendait. Les mémoires de Si Hamed El Karoui, ancien Premier ministre, viennent de paraître. Ce grand commis de l’Etat, dont la riche carrière fut empreinte de la plus élégante discrétion, n’aura pas eu le temps de les faire paraître de son vivant. Une pierre à ajouter à l’histoire contemporaine de notre pays.