Aux yeux des Tunisiens, la décennie noire incarnait une gestion sans règles et des dépenses sans limites et finalement sans but. Dans un tel contexte, le dérapage était considéré comme un fait ordinaire, tandis que le caractère prétendument exemplaire était ouvertement contredit. L’économie tunisienne est toujours malade. Elle est de plus en plus exposée à la déflagration, à l’explosion. …