Lorsque, spontanément, on se laisse inonder par ce joyeux recueil de poèmes, Embruns, traversé par un ressac poétique particulièrement savoureux et captivant, on se rend compte que Mokhtar Sahnoun —qui ne semble pas du tout faire grand cas de sa poésie dont il ne parle presque jamais, bien qu’elle soit de la plus belle eau— écrit comme il s’émeut, comme …