Un petit tour à Souihel, une localité sur le littoral du centre-ville dans la zone touristique, permet de voir de visu un paysage frustrant. Des déchets de toutes sortes : restes de nourriture, couches de bébé, sacs en plastique, gobelets éparpillés un peu partout…

Qui dit Zarzis dit Souihel. Une localité qui longe le littoral, du centre ville à la zone touristique. Une bande de terrain surpeuplée et tricolore avec le bleu de la mer, le blanc des constructions et le vert des oliveraies. Aucun touriste étranger ou de l’intérieur du pays, en visite à Zarzis, n’a pas apprécié Souihel et n’a pas promis d’y revenir. En été, chaque matin, les estivants prennent d’assaut les plages. L’après-midi, tous les cortèges des mariages, sans exception, passent par Chatt Sonia, devant les cafés et les restaurants qui donnent sur la mer.

Nombreux sont aussi les Européens qui se sont appropriés des morceaux de terrains ou des maisons, sur la montagne où la vue est imprenable ou bien non loin de la plage. 

Seulement, l’infrastructure de base s’est détériorée avec le temps dans cet arrondissement municipal. La route qui mène du dispensaire vers l’hôpital régional est impraticable, surtout pour les ambulances et la Protection civile qui transportent les malades. Les trottoirs et l’éclairage public méritent d’être entretenus. 

Par ailleurs, en cette période, c’est l’état des plages qui attire l’attention. En effet, un petit tour dans la zone permet de voir de visu un paysage frustrant. Les déchets de toutes sortes, le reste des nourritures, les couches de bébé, les sacs de plastique, les gobelets éparpillés un peu partout…

Avisée pour faire le nécessaire avant qu’il ne soit tard, la commune a promis d’effectuer une campagne de propreté qui durera trois jours, mais rien n’y fit, du moins jusqu’à présent. Juste une note parue sur la page officielle de la commune où une fillette s’adressant aux marins-pêcheurs les priant de ne pas jeter les saletés n’importe où, alors que les gros engins travaillent dans la partie Sud-Ouest de la ville où reposent en paix dans le parc municipal.

Contactée, une vice-présidente a dit ne pas avoir le personnel suffisant et les élèves sont en période d’examen et « on aurait dû y penser un peu plus tôt, mais on arrangera cela le plus tôt possible avec la participation des bénévoles ».

Un autre vice-président impute la responsabilité à l’Agence de la protection du littoral (Apal). 

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