L’EST prépare le match retourface à Al Ahly : Et si on osait le changement !

Tout changement mérite d’être osé quand ça cale et quand la redondance des problèmes de- vient évidente. Alors qu’est-ce qu’on attend pour tenter ce changement qui n’a que trop tardé ?

L’adage dit qu’«on ne change pas une équipe qui gagne». Mais si cette même équipe n’arrive plus à gagner ni à convaincre, il serait inconcevable de ne pas lui venir en aide et de ne pas faire quelque chose pour la booster. Tous les moyens sont bons pour ce faire, dans la mesure où l’objectif sera de lui redonner une certaine vitalité. Et c’est bien le cas de l’Espérance qui a perdu toute sa verve et qui est à deux doigts de devenir exposée au «ridicule». L’heure du changement a bien sonné depuis plusieurs mois déjà, mais personne n’a osé bouger le doigt pour tenter quelque chose.

C’est comme si on attendait que les choses allaient chan- ger d’elles-mêmes, comme par enchantement. Non, le changement nécessite beau- coup d’audace et de prise de risques. Le pénible calvaire vécu par les supporters de l’Espérance samedi dernier face à Al Ahly devrait suffire pour tenter le changement requis. Rompre avec l’improvisation et la médiocrité doit être entamé dès à présent. Dès ce samedi si on veut démontrer que l’intention de changer les choses est réelle.

Le banc «assassin» de l’Espérance !

Parfois, le changement recherché se trouve à portée de main, mais personne ne daigne l’amorcer par peur d’échouer. Et c’est cette peur handicapante qui est à l’origine des principaux problèmes qui marquent la mauvaise gestion des affaires. Pour exemple, le banc des remplaçants et l’anti-chambre de l’équipe «sang et or» qui regorgent de jeunes talents sont capables d’apporter du sang neuf susceptible de résoudre un tas de problèmes. Les supporters de l’Espérance sont en colère de voir des joueurs titulaires en puissance, incapables de fournir un minimum d’effort, alors que des jeunes très prometteurs «moisissent» sur le banc des remplaçants. Farouk Mimouni, Zied Berrima, Cedrik Gbo et tant d’autres en sont les meilleurs cas de figure. Le comble, c’est que lorsqu’on a donné pleinement sa chance au jeune Mohamed Ali Ben Romdhane, personne n’a été déçu.

Au contraire, Ben Romdhane (21 ans) est même devenu le meilleur joueur non seulement à l’Espérance, mais en Tunisie.

Un temps à sacrifier

Oser le changement en composant avec les moyens du bord est une bonne initiative que personne ne peut blâmer ou même critiquer. Surtout au vu du piètre rendement sans fin des «cadres» intouchables. L’Espérance a toujours prouvé qu’elle arrive à former les talents, mais sans leur accorder entièrement leur chance d’éclore. C’est qu’on ne veut pas attendre la bonne moisson. On préfère le blé importé même si sa qualité laisse souvent à désirer. Au jour d’aujourd’hui, l’Espérance s’approche de sa troisième saison d’échec sur le plan continental. Alors que si ce temps a été «sacrifié» pour lancer les jeunes, on aurait pu arriver à des résultats, voire à des performances inestimables.

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