«La loi du plus fort est toujours la meilleure» même dans l’économie. Dans les grandes industries automobiles mondiales, les grandes firmes ont obligé les petites et moyennes entreprises à suivre leur démarche. La Tunisie, qui fabrique des composants automobiles, est obligée tout le temps de modeler ses outils de travail pour fournir des composants adaptés aux nouvelles voitures qui utilisent davantage le système électrique et hybride. En fait, les orientations des grandes firmes de fabrication favorisent désormais les voitures hybrides qui ont des avantages pour l’écologie et le gain sur l’essence. Il est loin le temps où la Société tunisienne des industries automobiles fabriquait ses propres modèles en camionnettes utilitaires. C’est dire que «la loi du plus fort est toujours la meilleure» dans toutes les activités économiques et financières, et seules les entreprises les plus performantes ont droit à une place sous le soleil. C’est le cas aussi dans le domaine monétaire et financier, puisque les bailleurs de fonds ne prêtent qu’aux riches, autrement dit aux pays qui ont des indicateurs économiques probants. Ce n’est pas le cas de la Tunisie qui se trouve dans une situation peu favorable. Elle doit faire, deux ou trois fois, le tour du marché financier international pour dénicher un crédit. Encore, les conditions de prêts deviennent de plus en plus rigoureuses et le taux d’intérêt appliqué est des plus élevé. Ce sont les générations futures qui doivent supporter cette charge nécessaire pour le bouclage du budget de l’Etat. Les grands fournisseurs imposent également leurs produits à des pays qui n’ont rien à présenter pour le commerce international. Certes, pour l’huile d’olive, la Tunisie est considérée comme pionnière au niveau des exportations, mais il existe d’autres pays qui sont entrés en lice et proposent une huile haut de gamme, capable de concurrencer sérieusement la Tunisie. Un appel est lancé aux autorités publiques afin de diversifier leurs produits exportables en optant pour ceux qui ont une valeur ajoutée au niveau national.
Des investissements massifs devraient être orientés vers ces produits à valeur ajoutée pour les améliorer et rendre leur valeur marchande élevée. La Tunisie doit absolument s’imposer sur le marché mondial, en proposant des produits haut de gamme et en adhérant aux plateformes digitales de commerce qui offrent plusieurs opportunités commerciales aux entreprises tunisiennes. Le monde évolue à un rythme rapide et les entreprises doivent suivre cette tendance pour pouvoir faire partie des entreprises qui profitent du commerce international. Mais il faut toujours se mettre dans la tête que «la loi du plus fort est la meilleure» et il faut faire preuve d’innovation et de créativité pour pouvoir faire partie du peloton des entreprises performantes. Du travail reste encore à faire pour mettre à niveau nos entreprises et réussir le challenge international.»