Deux prix pour «Une histoire d’amour et de désir» de Leyla Bouzid au Festival du Film Francophone d’Angoulême : «Il est important de donner une liberté nouvelle aux récits consacrés aux hommes et de réinventer la masculinité»

Produit par Blue Monday Productions, «Une histoire d’amour et de désir» (103’) est le deuxième long métrage de la réalisatrice, après «A Peine J’ouvre les Yeux» (2015), qui avait reçu le Prix du jury à la Mostra de Venise. On y vit la rencontre d’Ahmed (Sami Outalbali, «Sex éducation»), 18 ans, Français d’origine algérienne qui a grandi en banlieue parisienne, et Farah (Zbeïda Belhajamor), une jeune Tunisienne pleine d’énergie, fraîchement débarquée à Paris pour y suivre ses études de lettres.

Après son avant-première lors de la 60e Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes (6- 17 juillet 2021), retenu dans la Compétition de la 14e édition du Festival du Film francophone d’Angoulême (France) qui s’est tenue du 24 au 29 août, le long-métrage de fiction «Une histoire d’amour et de désir» de Leyla Bouzid vient de remporter le Valois de Diamand (Prix du Meilleur film) et le Valois de l’acteur (Prix d’interprétation) pour Sami Outal, bali et le Prix du Meilleur Film.

Très émue, Leyla Bouzid a exprimé sa joie et sa reconnaissance, lors de la cérémonie de remise des prix, évoquant des moments incroyables d’émotion, en retrouvant les salles obscrures et en rencontrant le public. «Je tiens à partager ce prix avec mes incroyables acteurs Sami Outalbali et Zbeïda Belhajamor qui ont porté le film et qui se sont donné corps et âme à ce projet. Merci d’avoir aimé leurs corps désirants, leurs corps aimants», lance-t-elle en soulignant le pouvoir du langage cinématographique, celui de pénétrer nos intimités et d’ébranler les codes. «Il est important de donner une liberté nouvelle aux récits consacrés aux hommes et de réinventer la masculinité», ajoute-t-elle.

Produit par Blue Monday Productions, «Une histoire d’amour et de désir» (103’) est le second long-métrage de la réalisatrice, après «A Peine J’ouvre les Yeux» (2015), qui avait reçu le Prix du jury à la Mostra de Venise. On y vit la rencontre d’Ahmed (Sami Outalbali, «Sex éducation»), 18 ans, Français d’origine algérienne qui a grandi en banlieue parisienne, et Farah (Zbeïda Belhajamor), une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée à Paris pour y suivre ses études de lettres. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe éperdument amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister.

Créé en 2008 et consacré au cinéma francophone, le festival du film francophone d’Angoulême  a lieu chaque année à Angoulême, en Charente (France). Cette édition 2021 a mis à l’honneur le cinéma algérien à travers des films de fiction et documentaires dans ses différentes sections.

Bravo Leyla et vivement la sortie du film dans nos salles !

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