En marge de l’affaire EST-WAC : Naciri jette de l’huile sur le feu 

Le président du Wydad Athletic Casa, Said Naciri, a récemment révélé que tous les responsables de la Confédération africaine de football lui ont proposé, au stade de Radès, de revenir terminer la rencontre face à l’Espérance Sportive de Tunis contre le titre de champion d’Afrique la saison suivante. Naciri a ajouté qu’il a refusé ce marchandage par recherche de l’équité et parce qu’il était certain que le Wydad était bel et bien dans son droit.

Al Ghandour: «La CAF, premier responsable»
La Confédération africaine de football est le premier responsable des incidents qui ont entaché la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique entre l’Espérance Sportive de Tunis et le Wydad Casablanca, disputée au stade olympique de Radès, a affirmé l’expert égyptien d’arbitrage, Gamal Al Ghandour.
Cette finale a été émaillée d’incidents et polémiques à cause de l’annulation du but égalisateur en faveur du WAC à la 59e minute, alors que l’Espérance menait au score (1-0), et son interruption pendant près de 90 minutes, avant que l’arbitre gambien Bakary Gassama n’annonce la fin de la rencontre en proclamant l’Espérance vainqueur : “La responsabilité de la défaillance de l’arbitrage vidéo incombe principalement à la CAF, ainsi qu’aux responsables de la société chargée de la technique de la VAR”, a souligné l’ancien arbitre international à l’agence marocaine de presse. Pour Al Ghandour, les joueurs du Wydad avaient le droit de s’opposer à l’absence de la VAR d’autant plus que la finale aller disputée au Maroc s’est déroulée sans incidents, ce qui élimine, selon lui, “le principe de l’égalité des chances entre les deux équipes”. “Le monde a suivi ce qui s’est passé dans le stade de Radès après l’intervention des responsables des clubs et de la CAF pour trouver une solution à la crise”, a-t-il poursuivi, ajoutant que l’absence de la technique de la VAR a provoqué une crise entre les deux équipes.
Le but marqué par le Wydad est “valable”, a estimé l’ancien arbitre égyptien, notant que le but a été annulé par l’arbitre assistant et non par le Gambien Bakary Gassama. Par ailleurs, Al Ghandour s’est interrogé sur l’absence de la salle des arbitres de la VAR qui devrait, en principe, informer l’arbitre sur la validité du but même en cas de dysfonctionnement de l’écran de la VAR situé à l’intérieur du stade.
Samedi dernier, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) avait décidé, en coordination avec le bureau dirigeant du Wydad de Casablanca (WAC), de saisir la Fifa et le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour apporter toutes les réserves et la documentation au sujet de la finale retour de la Ligue des champions d’Afrique contre l’Espérance.

Voies de recours et conséquences
Le comité directeur de l’Espérance Sportive de Tunis a indiqué qu’il défendrait ses droits par toutes les voies légales face à la décision de la Confédération africaine de football au sujet de la finale retour de la Ligue des champions africaine. La formation espérantiste a insisté sur le fait qu’elle est sûre de remporter son appel auprès des instances compétentes. La CAF avait décidé de faire rejouer la finale entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca malgré le fait d’avoir remis le trophée au stade de Radès vendredi dernier.
Selon la CAF, le match retour sera disputé après la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations dans un terrain neutre hors du territoire tunisien. Ce qui est sûr maintenant, c’est que la rupture est consommée entre la Confédération africaine de football et les instances sportives tunisiennes. Il faudra s’attendre à des relations conflictuelles dans le futur.

Direction le TAS !
L’EST va donc saisir le Tribunal arbitral du sport. L’Espérance de Tunis estime qu’elle a été totalement lésée dans ce dossier vu qu’elle n’avait aucune responsabilité dans la décision prise par l’arbitre d’arrêter le match avant son terme. Par ailleurs, la partie tunisienne (gouvernement, Fédération tunisienne de football, joueurs, supporters) a insisté sur l’absence d’écarts de sécurité durant la finale, un motif avancé par la Confédération africaine de football pour faire rejouer le match.
Selon quelques sources, le Wydad Casablanca devrait également saisir le TAS pour demander à remporter le match en s’appuyant sur cet aspect sécuritaire évoqué par la CAF.

Bouchammaoui, absent de la réunion du comité exécutif
Volet réunion du comité exécutif de la CAF, ni Tarek Bouchammaoui ni Faouzi Lekjaa n’avaient été autorisés à assister à la réunion du Comité exécutif, consacrée à l’étude des suites à donner à la finale retour de la Ligue des champions africaine. Ces deux membres devaient représenter la Tunisie et le Maroc et défendre chacun le point de vue de son équipe. Par ailleurs, la Fédération éthiopienne de football a décidé de protester contre le comportement du président de la Fédération royale marocaine, Faouzi Lekjaa. Ce dernier est accusé d’agression contre l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema en finale retour de la Coupe de la Confédération. Ce match avait opposé le Zamalek à la Renaissance Sportive de Berkane.

Un commentaire

  1. Maghzaoui

    03/03/2020 à 22:13

    Monsieur Naciri est un mythomane né, il ne faut surtout pas en tenir compte de ses déclarations contradictoires !

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