En attendant que le Président Kaïs Saïed éclaire les Tunisiens sur la date d’expiration de l’état d’exception et aussi de l’état d’urgence d’une part, et révèle, d’autre part, la vision politique sur la base de laquelle le futur chef du gouvernement ou Premier ministre aura à choisir son équipe ministérielle, continuent à pleuvoir les feuilles de route soumises au Palais de Carthage, sans que l’on sache si le Chef de l’Etat les a réceptionnées ou non, se multiplient les initiatives dont les auteurs, essentiellement des députés aux activités gelées, proposent leurs services au locataire du Palais de Carthage et l’encouragent à écouter leurs avis «afin de sortir le pays de la crise, tout en respectant la Constitution» et, enfin, pullulent les déclarations-messages et petites phrases- conseils ou pressions amicales provenant même des personnalités qui soutenaient, jusqu’ici, la tête baissée et à fond les mesures exceptionnelles du 25 juillet, en particulier du côté du Mouvement Echaâb, dont certains dirigeants commencent à faire entendre leurs critiques, demandant à ce que la vision politique promise par Saïed et la formation du gouvernement soient dévoilées dans un délai précis. Idem pour l’Ugtt qui vient de mettre à la disposition du public sa feuille de route constituant un véritable programme d’avenir, dont la concrétisation s’étendra sur au moins un mandat législatif (et présidentiel aussi) de cinq ans, sans oublier la phrase-ultimatum lancée par Noureddine Taboubi à l’adresse du Président Kaïs Saïed: «Si vous optez pour une ligne nationale, nous serons des soldats au service de la patrie, mais si vous voulez dévier du processus de l’Etat civil, démocratique et social où l’on se partage les charges et les richesses, nous sommes prêts pour les batailles».
Et le paysage politique et civil national de se retrouver dans une ambiance d’attente où personne ne peut ni se prévaloir de connaître ce qu’il adviendra de l’avenir du pays ni avancer un délai, une date ou fixer un rendez-vous au bout duquel les horizons vont s’éclaircir ou les choix du futur vont être arrêtés dans l’attente de leur application dans les faits et la réalité
Mohamed Mamoghli
19 septembre 2021 à 08:29
En attendant que le Président Kaïs Saïed éclaire les Tunisiens sur la date d’expiration de l’état d’exception et aussi de l’état d’urgence d’une part, et révèle, d’autre part, la vision politique sur la base de laquelle le futur chef du gouvernement ou Premier ministre aura à choisir son équipe ministérielle, continuent à pleuvoir les feuilles de route soumises au Palais de Carthage, sans que l’on sache si le Chef de l’Etat les a réceptionnées ou non, se multiplient les initiatives dont les auteurs, essentiellement des députés aux activités gelées, proposent leurs services au locataire du Palais de Carthage et l’encouragent à écouter leurs avis «afin de sortir le pays de la crise, tout en respectant la Constitution» et, enfin, pullulent les déclarations-messages et petites phrases- conseils ou pressions amicales provenant même des personnalités qui soutenaient, jusqu’ici, la tête baissée et à fond les mesures exceptionnelles du 25 juillet, en particulier du côté du Mouvement Echaâb, dont certains dirigeants commencent à faire entendre leurs critiques, demandant à ce que la vision politique promise par Saïed et la formation du gouvernement soient dévoilées dans un délai précis. Idem pour l’Ugtt qui vient de mettre à la disposition du public sa feuille de route constituant un véritable programme d’avenir, dont la concrétisation s’étendra sur au moins un mandat législatif (et présidentiel aussi) de cinq ans, sans oublier la phrase-ultimatum lancée par Noureddine Taboubi à l’adresse du Président Kaïs Saïed: «Si vous optez pour une ligne nationale, nous serons des soldats au service de la patrie, mais si vous voulez dévier du processus de l’Etat civil, démocratique et social où l’on se partage les charges et les richesses, nous sommes prêts pour les batailles».
Et le paysage politique et civil national de se retrouver dans une ambiance d’attente où personne ne peut ni se prévaloir de connaître ce qu’il adviendra de l’avenir du pays ni avancer un délai, une date ou fixer un rendez-vous au bout duquel les horizons vont s’éclaircir ou les choix du futur vont être arrêtés dans l’attente de leur application dans les faits et la réalité
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Mohamed Mamoghli
19 septembre 2021 à 08:30
(du côté du Mouvement Echaâb, dont certains dirigeants commencent à faire entendre leurs critiques, demandant à ce que la vision politique promise par Saïed et la formation du gouvernement soient dévoilées dans un délai précis.) (La Presse du 19.09.21)
Le travail d´une vision politique ne pourra jamais être bien travaillée vite, il s´agit de tout un futur du peuple qui doit avoir une base solide, précise pour servir la nation dans des dizaines d´années prochaines.
Chaque travail qualitatif précieux a droit logiquement de prendre le temps nécessaire qu´il le faut pour qu´il soit vraiment fini.
Donc, c´est notre patience ou impatience qui influence notre mode de la vie politique en paix ou retomber dans les mêmes problèmes du passé.
Il ne s´agit plus seulement de nos problèmes politiques internes, il faut prévoir en même temps les menaces de l´extérieur causées par les gannouchis.
Je souhaite au Président la bonne santé, la force et le courage pour pouvoir continuer ce combat grandiose