Le CSHL dans les starting-blocks: Plein d’envie et d’entrain

Le projet des Verts est réaliste mais il demande un certain niveau d’exigence.


Pour les Verts, l’année dernière fut celle de l’espoir, puis du retour vers l’élite, une Ligue 1 où les banlieusards sont ancrés depuis toujours, comme des pensionnaires supposés êtres permanents. Et après le désespoir, la lumière,  le CSHL est désormais là où il doit toujours être, chez les grands. L’année passée, du côté des divisionnaires, le club de Bourkonine fut la bonne surprise d’une saison mouvementée. A la force du poignet, le CSHL a fait beaucoup d’heureux au club, surtout en rapport avec un exécutif qui n’a pas ménagé sa peine pour améliorer le potentiel d’un groupe appelé à désormais croiser le fer avec certains cadors qui lui ont forcément manqué. Au CSHL, le travail collégial effectué par l’ensemble des composantes du club a porté ses fruits, avec une belle part de la réussite qui revient aux joueurs.

Cela dit, il ne faut pas occulter la réalité de la saison à venir. La vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. Et le bureau directeur l’à forcément compris, car actuellement, la Ligue 1 demande un effectif fort, tant en qualité qu’en quantité. En clair, pour un club historiquement rodé à la compétition, le CSHL devra, comme à l’accoutumé, jouer avec ses atouts : convivialité au sein du onze et projet de jeu, sans oublier l’ADN du club. Autant de critères qu’il a fallu étayer auprès des nouveaux joueurs, tels que Imed Meniaoui, et des encadreurs surtout. Pour revenir maintenant à Meniaoui, le vétéran-jouvenceau, d’après certains échos proches du club, « Omda » sait pertinemment qu’il a intégré un  groupe valeureux, un club parti de très loin. Le projet sportif l’a forcément séduit.

Un projet réaliste qui demande un certain niveau d’exigence. Bref, pour faire court, là, on ne parle pas d’argent, mais de démarche sportive. Et en l’état, force est de constater que cette méthode conforte la qualité du réseau de l’exécutif hammam-lifois. Le CSHL est un club à la réputation établie. Il faut juste, en l’état, garder une sorte d’humilité nécessaire, et, surtout, se préparer en conséquence. Il ne faudra pas oublier que la saison passée, teintée d’aléas techniques et sanitaires, aura, cette année, une résonance inédite. Maintenant, le CSHL doit et va changer de cap, surtout depuis l’épisode de confinement lorsque chacun est rentré chez soi sans se dire au revoir ! Qu’à cela ne tienne, les nouvelles sont actuellement rassurantes. Les dirigeants sont désormais à pied d’œuvre, le club reprend peu à peu et ça fait plaisir.

Et pourquoi pas en outsider

décontracté ?

Le CSHL s’est donc remis au travail avant tout le monde en cette inter-saison. En ce moment même, tous les joueurs sont pressés de fouler de nouveau les terrains sans pour autant s’enflammer. En clair, et tout le monde le sait à Hammam-lif, dans un premier temps, l’idée est d’avoir une équipe capable de bien figurer dans la première partie de tableau et s’aguerrir à ce niveau-là. Bref, vu qu’il y a de gros clients « là-haut », il ne faut pas attraper la grosse tête, et donc, tout d’abord, prendre la mesure, progresser, et pourquoi pas revoir ses ambitions au fil du temps.

Il faut comprendre par là aussi, que vu, le contexte, il y aura peut-être des clubs qui auront du mal à tenir la route. La  configuration pourrait être donc différente.

Il est donc possible qu’il y ait un coup à jouer dès cette saison au vu des derniers préparatifs où le groupe a fait bonne figure. En l’état, après le stage clôturé à Ezzahra, ponctué  par des revues d’effectif, il y a de bonnes raisons d’espérer. Quant aux recrues, Meniaoui, Nessim Mekideche, Mouhib Selmi, Moussa Camara, Tarek Aguoun, Saber Hammami, Majid Mahouachi et Cheikh Nahi, les observateurs attendent d’eux qu’ils fassent la différence assez tôt. Et d’ailleurs, selon les dires du plateau technique, composé de Sami Gafsi, Naoufel Khadhraoui, Walid Cherif, Yasser Abbès, Ahmed Haddad et Ali Yazidi, ce groupe a des atouts à faire valoir.

Ce faisant, pour résumer, on peut dire que le CSHL est actuellement un club d’envie et plein d’entrain. Reste maintenant à confirmer bientôt au sein d’un groupe relevé où figurent l’Espérance Sportive de Tunis, le Club Sportif Sfaxien, l’Union Sportive de Ben Guerdane, le Club Athlétique Bizertin l’Union  Sportive de Tataouine, l’Etoile Sportive de  Métlaoui et l’Espoir Sportive de Hammam-Sousse.

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